Alors que Robert Dessaix jouit d'une belle réputation internationale et que ses ouvrages paraissent un peu partout dans le monde, ce nouvel incident diplomatique (voire pathétique...) continue la série noire des tensions qui se créent entre l'Australie et la Chine.
Les auteurs signataires ajoutent qu'ils « sont consternés d'apprendre que le refus du gouvernement chinois d'accorder un visa à Robert Dessaix repose sur le motif qu'il est séropositif. Nous tenons à exprimer notre soutien à Rovert et à protester contre une décision fondée sur l'ignorance et les préjugés ».
Évidemment, le pays a refusé de revenir sur sa décision et le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang, a vivement défendu la législation de son pays. « S'il est séropositif, alors conformément aux règles en vigueur en Chine, il ne peut pas entrer dans le pays. Les lois sont claires à ce sujet. J'espère que les Australiens et l'auteur lui-même seront en mesure de comprendre cela. »
Et de préciser qu'en Chine, les malades atteints du SIDA ou les séropositifs sont respectés, et leurs droits légitimes sont protégés. Mais pas question donc d'en faire venir d'ailleurs...
Pour Robert Dessaix, cette interdiction bafoue tout respect de l'être humain. « C'est une attitude moyenâgeuse. Je me sens rabroué et insulté, et bien évidemment humilié. Je le vois comme un camouflet à l'Australie, et pas seulement lancé contre moi. »