« Nuit et brouillard, Potemkine, Camarade, Ma môme ou encore La montagne, c’est cela Ferrat » a dit justement le Ministre de la Culture parlant d’un, « mélange d’engagement politique, de fraternité et d’amour ». Le Ministre samedi a donc visé juste, en tout cas beaucoup plus que Martine Aubry disant que Ferrat « était un hymne à la résistance » ou qu’un Sarkozy semble-t-il enfin libéré de la disparition « d’une conception intransigeante de la chanson française ». (Sic !)
Politique et amour, avec Ferrat disparaît un chanteur populaire et populiste à l’instar de ce qu’était « Ma môme »
« Ma môme
Elle joue pas les starlettes
Elle porte pas des lunettes
De soleil
Elle pose pas par les magazines
Elle travaille en usine
A Créteil. »
Pour le reste, il y a bien longtemps que Ferrat appartenait plus à Drucker qu’à la place du Colonel Fabien.
Lyon, le 15 mars 2010.