Habituellement considérés comme des restaurants français, les Cafés rouges cultivent, depuis 1989, l’ambiance bistro parisien du début du XXème siècle et ce dans pas moins de quatre-vingt-dix endroits en Grande-Bretagne. Le décor rouge, les tables bistro, les banquettes autour des tables plus grandes, les grands miroirs et les frises avec des inscriptions en Français, les lustres et autres appliques, les murs patinés, les tableaux, la tenue des serveurs, tout contribue à donner une certaine idée de la France associée à la promesse d’un repas savoureux. La carte illustrée dans l’esprit de Toulouse-Lautrec propose des plats du terroir à des prix très abordables: soupe à l’oignon, salade de chèvre chaud, saucisses de Toulouse, assiette campagnarde, confit de canard, boeuf bourguignon… et bien sûr l’archétype du dessert français pour tout Anglais, la crème brûlée.
La qualité s’avère inégale en fonction de l’équipe et en particulier du chef et les Cafés rouges de Londres ne sont pas de ceux qui représentent le mieux l’enseigne, ni de ceux qui réservent l’accueil le plus chaleureux. Un bémol toutefois concernant l’acoustique: ces cafés sont généralement très bruyants, ce qui, à certaines heures, peut faire hésiter.
Il faut savoir par ailleurs qu’on y emploie volontiers de jeunes Français arrivant en Angleterre, même s’ils ne maîtrisent pas parfaitement la langue.