PIVOIS Yann
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De Fabien CHARREL
Sa fiche
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Autorisation du 03.02.2005
Yann Pivois (Océane Cycle Poitevin, 3e), à l'instar de Carl Naïbo (2e) et Médéric Clain (3e), appartient à cette caste de cyclistes ayant goûté au Graal de leur sport : le professionnalisme. Retour avec le néo-poitevin sur l'ambivalence entre ces deux milieux.
Comment abordez-vous votre retour dans les rangs amateurs ?
« Je n'ai pas véritablement le sentiment d'avoir couru au haut niveau. Ayant juste évolué en Continentale, je pense aborder ce retour dans les rangs amateurs d'une autre façon que ceux qui ont appartenu à des équipes Pro Tour. Je comprends que lorsqu'on a goûté à des épreuves telles que le Tour de France, on n'est pas plus envie de recourir en amateur. »
Est-ce que ladite notion de plaisir est toujours présente ?
« Oui, elle est toujours là. J'étais demandeur à repartir à un moindre niveau. Même si j'aborde la chose plus tranquillement. Je n'ai plus grand-chose à prouver sportivement. J'ai donc fait le choix d'Océane Cycle Poitevin tant pour aider les jeunes que pour rapporter des points en DN1 à l'équipe. »
Quelles différences significatives remarquez-vous entre le peloton amateur et professionnel ?
« Au niveau de l'organisation, on est beaucoup plus couvé. Là, je retrouve les joies de se laver dans le coffre de la voiture. Après au niveau sportif, chez les pros, le début de saison était toujours difficile personnellement. Ça roulait vite d'entrée. Je dois dire que j'avais perdu l'habitude de jouer la victoire si tôt dans la saison. »
Recueilli par A.D.