Nous vous avions parlé récemment de « Stylo » le dernier titre de Gorillaz pour sa version remixée par le petit prodige anglais Louis La Roche. L’article d’aujourd’hui s’arrête sur le titre original ainsi que sur le clip qui l’accompagne. Le groupe Gorillaz que l’on ne présente plus, a sorti début mars 2010 son 3ème album « Plastic Beach » et a pour cela réalisé une promotion tambour battant. Cet album se compose de collaborations de prestige comme Snoop Dogg, De Le Soul, Public Enemy, ou encore Barry Gibb, l’un des barbus des Bee Gees !!
Connu à leur début en 2001 pour le tubissime "Clint Eastwood", le groupe a su maintenir un certain mystère autour de leur musique. Reconnus pour leurs compositions talentueuses, ils le furent aussi pour les clips qui ont accompagné leurs tracks. En effet, tout le monde se souvient de ces petites figurines en 2 D qui évoluent dans leur clip vidéo. A noter que le leader du groupe 2 D justement, accompagné par Murdoc, Noodle, Russel Hobbs, est plus connu sous le nom Damon Albarn, emblématique leader du groupe de britpop Blur !
Gorillaz c’est donc un univers à lui tout seul, notamment grâce ces graphismes réalisés par Jamie Hewlett et leur musique pop aux accents électro.
Le titre « Stylo » est une très bonne surprise musicale mais aussi graphique. En effet, j’ai découvert d’abord le titre par un clip particulier. En effet, pour ceux qui le regarderont, ce clip disponible depuis le 2 mars sur Youtube, ne sera pas sans vous rappeler le long plan séquence du début du film des Daft Punk « Electroma ». On retrouve ainsi une voiture assez similaire, qui évolue sur une highway déserte, au milieu de nulle part. Ressemblance étonnante donc. D’un graphisme hyper réaliste, avec une intégration des personnages quasi parfaite, ce clip nous montre un acteur de choc pour pimenter le tout : Monsieur Bruce Willis !
Quant au titre en lui-même, il s’agit d’un featuring avec Bobby Womack et Mos Def que l’on connait comme acteur, mais surtout comme MC hors pair, façon funky. Ce track bénéficie d’un bon beat avec une bonne utilisation de synthés qui donnent une atmosphère pop electro à l’ensemble. Finalement assez calme au départ, la mélodie s’amplifie avec l’arrivée de la voix de l’américain et l’utilisation bouclée d’un petit vocal en fond plutôt bien travaillé.
A noter enfin que pour la promotion de l’album, organisée via un dispositif marketing très complet, il y eut le lancement du G-Club via Facebook et une offre spéciale sur le site Gorillaz.com. Ainsi les membres inscrits, pour 25 euros par an, auront accès à des goodies exclusifs et des réductions. Autre coup de cœur de l’album, le titre éponyme « Plastic Beach ».
Ecrit par Dj Aroy Article in English