link L'Oubli, toucher du bois de Christian Rizzo à l'Opéra de Lille
Avec L’oubli, toucher du bois., il questionne la présence des
corps dans un espace clos, dont les parois en matériaux bruts
sont autant de surfaces d’échos de lumières et de sons. Il confie
la composition musicale à Sylvain Chauveau, dont le piano se
mèle à de discrètes touches électroniques.
Sept danseurs tentent des danses d’espoir pour un être disparu.
Les corps, perdus et éperdus, creusent l’espace négatif environnant
pour que l’absence (ce dont ils sont faits) se cristallise en
énergie vibratoire : une pièce imaginée à ce jour en trois actes,
pour convoquer l’autre quelle que soit sa forme, avec l’espérance
du calme à venir, du repos.
Le public est confronté à un espace scénique particulier. Nous sommes face à une boîte en bois, sorte de cercueil.
On y trouve des objets de décors faisant références aux autres mise en scène de Christian Rizzo. Des danseurs parcours l'espace jusqu'à le vider; un danseur plus âgé que les autres fait la différence par ses gestes. La surprenant ombre suit, poursuit et danse. Le lieu se vide et se rempli d'accessoires et de sons....On s'évade dans des souvenirs perdus de nous-même en assistant à ce spectacle. On touche du doigt les thèmes de l'amour, de l'oubli, de la mort, de la disparition, du combat, de la vie, des âges, du duo, du cycle, du deuil....riche de sens, ces thèmes raisonnent en nous!