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Le musée du quai Branly est né un enfant de son temps. Et d'Internet. Bon, le site du musée, on ne le comprend pas forcément tout de suite, ni très bien, mais à force de recherches, on finit par trouver ce que l'on veut. Globalement.
A côté des infos habituelles, on trouve tout un tas de mini-sites concernant les expositions du musée. Logiquement, Sexe, mort et sacrifice, la nouvelle exposition consacrée à la céramique mochica, a droit à sa page.
Petite décortication.
On trouve les informations habituelles. L'affiche, le commissariat, les noms des scientifiques, les dates, la localisation dans le musée. Et le tarif.
Puis un petit descriptif, un blabla sur le sujet... et un avertissement. Le même que celui du CSA.
cette exposition présente des céramiques Mochica figurant de manière explicite des actes sexuels
Ah. Il faut dire que l'affiche ne laissait pas présager de telles choses!
Mais une fois cet avertissement bien mis en évidence, la page se lâche. Trois poteries illustrent la suite de l'article, trois poteries à caractère sexuel. Après tout, il faut bien justifier le titre de l'exposition, et attirer le chaland dans ce coin de Paris!
Cependant, le site précise : Il est important de comprendre que les images sexuelles figurant sur les céramiques mochica ne sont pas des illustrations de la vie quotidienne de la société Moche. De peur que le touriste ne prenne cette remarquable civilisation pour une bande de barbares obsédés. Mais bon... Ils restent des sauvages ... l’une impliquant des actes sexuels non-procréatifs (sodomie, masturbation, fellation…) entre un humain vivant (généralement une femme) et une éventuelle victime sacrificielle, un mort ou un être squelettique.
Bon... Le texte est assez bien fait, on comprend tout ce qu'il veut dire, et on sait à quoi s'attendre. Ne me reste plus qu'à mettre un pied dans l'exposition pour le constater.
Lo, sex, drugs, and rock'n'roll