On ne le dira jamais assez, Pixar a désormais placé la barre très, très haut. Difficile donc pour ses petits de se hisser jusqu’au niveau des studios, autant en matière d’animation que de scénario. C’est le cas pour Jorge Blanco avec Planète 51, dont c’est le premier long métrage, et qui peine grandement à offrir magie et profondeur à son sujet. Pourtant, le pitch de départ était plutôt pas mal, avec cette inversion amusante des codes: les envahisseurs ne sont pas les extraterrestres mais les humains. Hélas, faute d’imagination, le délire ne dépasse pas la simple évocation à l’écran. L’intrigue, basique, ne s’amuse pas des décalages et ne crée aucun "monde" alternatif, les aliens singeant parfaitement le comportement des hommes (barbecue, désir d’avenir, timidité amoureuse et peur de l’inconnu). Le refrain est connu (on est tous l’étranger de quelqu’un), l’humour plutôt moyen (avec une abondance de clins d’oeils cinématographiques pour les nuls, de Star Wars à E.T en passant par Alien et Terminator) et le rythme souvent à la traîne. Déception donc.
On ne le dira jamais assez, Pixar a désormais placé la barre très, très haut. Difficile donc pour ses petits de se hisser jusqu’au niveau des studios, autant en matière d’animation que de scénario. C’est le cas pour Jorge Blanco avec Planète 51, dont c’est le premier long métrage, et qui peine grandement à offrir magie et profondeur à son sujet. Pourtant, le pitch de départ était plutôt pas mal, avec cette inversion amusante des codes: les envahisseurs ne sont pas les extraterrestres mais les humains. Hélas, faute d’imagination, le délire ne dépasse pas la simple évocation à l’écran. L’intrigue, basique, ne s’amuse pas des décalages et ne crée aucun "monde" alternatif, les aliens singeant parfaitement le comportement des hommes (barbecue, désir d’avenir, timidité amoureuse et peur de l’inconnu). Le refrain est connu (on est tous l’étranger de quelqu’un), l’humour plutôt moyen (avec une abondance de clins d’oeils cinématographiques pour les nuls, de Star Wars à E.T en passant par Alien et Terminator) et le rythme souvent à la traîne. Déception donc.