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Marc Baïetto a été élu à la tête de la Métro, structure communautaire de l'agglomération Grenobloise et assure donc la succession de Didier Migaud.
Marc Baïetto, Maire d'Eybens, a été élu Président de la Métro.
Il connait bien les dossiers de l'agglomération grenobloise pour exercer de longue date des résponsabilités éminentes à l'exemple des suivantes :
Conseil général :
- 1er vice-président chargé de l'aménagement et de l'organisation des territoires, des transports et des déplacements
- Conseiller général du canton d'Eybens
Métro :
- Président du Syndicat Mixte pour l'Elaboration et le Suivi du Schéma Directeur de la Région Grenobloise
SMTC,... :
- Président du SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun de l' Agglomération Grenobloise)
- Membre des conseils d'administration des VFD, de la Semitag
Fonction publique :
CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale) :
- Délégué régional Rhône-Alpes Grenoble,
- Vice-président du Cnfpt, élu le 15/4/2009
Centre de Gestion :
- Président du Centre de Gestion Isère
Marc Baïetto succède à Didier Migaud. Il est un excellent technicien connaissant les dossiers de l'agglomération grenobloise et les traitant de longue date avec tolérance et compétence.
Cette période a introduit deux modifications majeures.
D'une part, il reste à traiter la législative partielle qui pourrait se dérouler fin mai ou début juin. L'UMP 38 fonde beaucoup d'espoir sur cette législative en considérant l'aborder en position de force.
D'autre part, les conditions de désignation du Président ont été marquées par l'échec de la candidature de Michel Destot. Cet échec semble avoir été le fruit d'élus de "petites Communes" qui refusaient le leadership de Grenoble. C'est là le débat de fond. La Métro doit-elle vivre comme une mutuelle de redistribution ou doit-elle être le cadre de structuration d'un bassin de vie ?
Si domine la seconde hypothèse, il ne peut y avoir d'opposition entre les "petites Communes" et la réussite de Grenoble. Cet état d'esprit est d'ailleurs spécifique à Grenoble. Dans toutes les autres agglomérations, la Ville Chef lieu est le n° 9 de l'équipe. Celui qui marque des buts dans l'intérêt de tous.
Il y a eu beaucoup de débats par le passé déjà.
Grenoble a trois hypothèses devant elle.
1) Grenoble se rattache à la métropole lyonnaise. C'est incohérent techniquement et probablement préjudiciable aux intérêts grenoblois à terme.
2) Grenoble devient la capitale du Sillon Alpin allant d'Annecy, Chambéry, Grenoble, Valence et ayant vocation à travailler avec Genève à terme. C'est la situation qui répond aux cohérences des territoires. Il est plus d'ailleurs plus facile et plus rapide d'aller à Annecy qu'à Vienne.
3) Grenoble reste ailleurs c'est à dire nulle part et perd sur tous les tableaux.
Qu'est ce qu'on constate actuellement ?
Un axe Lyon - St Etienne est créé. Que fera Vienne à terme ? Mais Grenoble n'est pas dans cet axe. Par conséquent, Grenoble avance-t-elle comme capitale du Sillon Alpin ? Non notamment parce que la formidable occasion des JO n'a pas été gagnée par Grenoble mais par ... Annecy.
Il est étonnant et regrettable que ce débat de fond n'ait pas été livré au moins publiquement.
Marc Baïetto va devoir trouver un nouvel équilibre dans cette ambiance difficile qui va laisser des traces probablement. Il est un excellent diplomate. Il importe donc d'observer avec attention les arbitrages des prochains mois pour voir le véritable nouveau visage de l'agglomération.
L'opposition n'a présenté aucun candidat contre lui et a voté blanc montrant qu'elle se retranchait derrière une période d'observation.
Elle est désormais engagée.