Avec Brigitte Girardin à la tête du Club Villepin, l'ancien Premier Ministre pose manifestement les jalons d'une candidature qui entre dans une logique profondément novatrice dans la Vème République.
Progressivement, la candidature de Dominique de Villepin prend corps manifestement.
Les séquences temps sont gérées pour parfaire des traits de tempéraments. A Vesoul début avril, ce sera la fin d'une première étape de proximité et de terroir.
Dominique de Villepin va surtout incarner la candidature du sens : venir au rescousse de la vie.
La campagne qui s'annonce sera celle de la rencontre directe entre un "citoyen candidat" et l'ensemble des autres citoyens.
Il peut manifestement compter sur un réseau local désormais solide. Le nombre n'est pas le marqueur de l'efficacité. le véritable marqueur c'est la volonté d'implication. Or, il y a aujourd'hui deux réseaux militants et deux seuls : celui de Villepin et celui de Royal.
Ce sont les deux réseaux des "persécutés" qui ont la volonté chevillée aux corps d'en découdre et de gagner.
Ce sont les deux personnalités qui échappent à la grisaille de l'indifférence y compris dans les conversations quotidiennes.
Plus le Président sortant sera politiquement affaibli, plus il sortira de la campagne de DdV dont l'enjeu s'annonce manifestement comme la faculté de rendre un espace à la vie dans l'actuel fonctionnement collectif : dignité humaine, bataille du sens, respect et rassemblement.
Cette priorité correspond pleinement aux qualités reconnues à Dominique de Villepin dont la place de la spiritualité dans le processus de décision.