Ecris l'histoire.

Publié le 14 mars 2010 par Reenco
Qui n'a pas rêvé un jour d'écrire son propre livre? Puis on a pas le temps, pas le déclic, pas l'idée, pas la confiance en soi ...
Et si, avec cette nouvelle catégorie du blog, on remédiait à tout ça? Je vous propose, ensemble, d'écrire une histoire. Pas besoin d'être super doué en rédaction, on a tous de l'imagination, et c'est ça qui compte. Participation ouverte et conseillée à tout le monde ! Je vous lance le début de l'histoire, et vous enchainez. En une phrase, deux, un paragraphe, comme vous le sentez. Le tout, c'est que ça se suive. L'idée, c'est d'arriver à tisser une histoire qui tienne la route, en étant toutes écrivain d'un jour. Je compte sur vous, hein. Prêtes?

Ce matin-là, rien n’aurait du venir déranger la plénitude qui régnait dans la maison. Les chats n’étaient pas venus gratter à la porte pour avoir leur petit-déjeuner ; les chiens, allongés sur le gravier, profitaient du soleil.
On devinait la légèreté du printemps naissant. La douceur de l’air rendait le paysage plus beau que d’ordinaire. Seuls quelques chants d’oiseaux, perchés sur les branches des cyprès, rythmaient cet instant semblant hors du temps.
Bien que les volets eurent été entièrement clos, quelques rayons de soleil se faufilèrent dans la pièce. Lovée dans son drap, Agathe ouvrit doucement les paupières.
Après avoir laissé la lumière envahir entièrement sa chambre, elle resta là quelques instants, à contempler un paysage qui lui était commun, mais dont elle ne se lassait pas. Dix ans déjà que chaque matin lui offrait cette vue, ce jardin, ces chênes qui paraissaient immortels, cette terre dont la fraîche odeur lui donnait tant de plaisir, les fruits naissants sur les arbres …
Agathe ne pouvait commencer une journée sans avoir dévoré un petit-déjeuner digne de ce nom. Assise à la table de sa grande salle à manger, l’odeur du café dansant partout dans la pièce, elle beurrait ses tartines de pain grillé en chantonnant gaiment. Les chiens, allongés à ses pieds, guettaient les miettes qui pourraient tomber au sol. Les chats, étalés de tout leur long, bronzaient devant la baie vitrée. Sur la table, un petit mot laissé par Jeanne avant de partir en cours donnait le sourire à Agathe chaque fois qu’elle posait les yeux dessus.
Elle le sentait, cette journée serait délicieuse. Il ne pouvait pas en être autrement.
Alors qu’elle plongeait sa tartine dans  son café, la sonnerie de son téléphone retentit.

A vous !