P.Albertini à la sauce MoDem pour les Municipales 2008 à Rouen ?
Publié le 20 novembre 2007 par WillyP.Albertini à la sauce MoDem pour les Municipales 2008 à Rouen ?
Par http://www.mon-rouen.fr/
Morceaux choisis lors du Café Démocrate du 14 novembre 2007 à L'imprévu avec F.Bayrou organisé par Quitterie Delmas
Dominique Bied : je suis de Rouen, et pour les municipales, il y a une pilule difficile à avaler.
François Bayrou : Maintenant, les municipales. Je n’oublie pas le parcours que j’ai fait avec Albertini, voilà. Je crois qu’il s’est trompé pour lui-même, en multipliant les embrassades avec Sarkozy le lundi quand il me recevait le vendredi. C’était une erreur de cohérence. Est-ce qu’on doit couper tout lien avec les gens parce qu’ils ont fait erreur de cohérence un lundi, sous la pression ? Personne ne mesure ce que c’est que l’élection présidentielle, c’est un maelström, une espèce de vague, de tsunami… parce qu’en France la question politique, ce n’est pas "qu’est-ce que tu penses", "comment faire pour garantir la place de tes idées et de tes amis", c’est "sur quelle case vas-tu mettre tes jetons ?". Sur la bonne case, tu gagne le gros lot, sur la mauvaise case, tu crois que tu perds tout. La pression est telle (…), la menace contre ceux qui ne sont pas dans le bon camp, l’attrait des agréments qu’on croit que le pouvoir propose …
Il faut une grande force de caractère pour résister à tout ça, surtout que vous recevez dix coups de fil du candidat sélectionné pour le deuxième tour, … Si j’avais été au deuxième tour, ça aurait été pareil ! (dans la salle : "pas pour nous"). Pour moi non plus, je n’aurais pas fait le discours de Dakar ! Mais le même mécanisme aurait joué, celui des grenouilles qui cherchent un roi. C’est un des problèmes majeurs de la Vème République, elle conduit les responsables politiques à la servilité, même les âmes qu’on croyait les mieux trempées. Dans le combat que je mène pour les institutions (vous savez l’insatisfaction que j’ai à l’égard des propositions Balladur), un de mes buts principaux, c’est celui-là, des institutions qui conduisent à la responsabilité et non à la servilité (applaudissements).
La situation de Rouen, j’en parlerai avec les Rouennais, nous en parlerons avec les Rouennais. Je sais faire la part d’un moment où même des responsables politique ne sont pas tout à fait en situation d’équilibre de sang-froid. J’en parlerai avec les Rouennais : et les Rouennaises, car j’ai cru comprendre qu’il y avait quelques Rouennaises…
Question : Il faut que la tête de liste Modem adhère aux valeurs dont nous avons parlé au début de cette réunion !
François Bayrou : Ce n’est pas le problème, je suis absolument sûr que Pierre Albertini peut signer tout ce que j’ai dit ce soir. Le problème, c’est de la tactique.
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