Jadis j’étais content de nos vingt ans
A présent nous avons trois fois vingt ans.
Je suis content
D’être de toi amoureux comme auparavant
Et dans tes bras
Bien qu’ils soient frêles
J y puise la force passionnelle
De nos momentfusionnels
Hélas dans ton miroir
Je lis ton désespoir
Rien ne s’effaces
Tu dis que le temps a laissé de mauvaises traces
Néanmoins dans tes bras
Bien qu’ils soient frêles
J’y retrouve une douce et subtile atmosphère
Comme au temps des jours rebelles
J’ai soixante piges
Je suis un vestige
Passent les saisons qui me fustigent
Mais lorsque je te regarde j’ai toujours les mêmes vertiges
Car dans tes bras
Bien qu’ils soient frêles
Il y aura toujours cette chaleur essentielle
Et pour cela je te suis resté fidèle….
Otangerac