Darwin à Tahiti

Publié le 14 mars 2010 par Argoul

Un drapeau que l’on ne voit pas souvent ici. C’est peut-être la raison pour laquelle ce voilier n’a pas eu droit à l’accueil polynésien avec danses et colliers de fleurs. Sont-ils devenus fous ? Sont-ils devenus des sauvages ? Que se passe-t-il chez les Polynésiens ? Le clipper trois-mâts de 76 m s’est amarré au quai des paquebots. Il a été construit de 1997 à 2000 à Amsterdam, pour la recherche de vitesse et peut, dans des conditions favorables atteindre 17 nœuds.

Il se nomme « Stad (ville) Amsterdam ». Il possède 29 voiles d’une surface de 2200 m² et une coque métallique. En temps normal il exécute des croisières, avec un équipage de 25 marins et  28 passagers en 14 cabines. Mais là, il refait le tour du monde de Monsieur Darwin, oui, oui, celui qui a écrit « L’Origine des espèces ». 2009 était l’année Darwin en Belgique et aux Pays-Bas.

‘Stad Amsterdam’, parti en septembre 2009 de Plymouth (Angleterre), nous arrivait des Iles Galápagos (Equateur) après être passé par l’Espagne, le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine, le Chili, l’Equateur. Il est reparti, sous voiles, ce 23 janvier 2010 à 10 heures en direction de l’Australie puis de  l’Afrique du Sud. Il devrait être de retour à Plymouth en avril.

Cette expédition, baptisée « Beagle, the future of the species » (le futur des espèces…) mobilise des chercheurs, est médiatisée via Internet. Une série télévisée en 35 épisodes est tournée pour nos amis belges et néerlandais. Ici en Polynésie française, ils ont tournés deux épisodes, l’un à Moorea et l’autre à Tahiti.

Darwin avait fait escale à Tahiti du 15 au 26 novembre 1835. Il avait passé auparavant quatre ans à étudier flore et faune en Amérique du Sud et aux Galápagos. ‘Stad Amsterdam’ accueille  à son bord des scientifiques, des philosophes, des historiens des artistes et l’une des descendantes de Charles Darwin, Sarah Darwin.

Les visites publiques n’étaient pas autorisées durant l’escale polynésienne.

‘Stad Amsterdam’ a un frère jumeau, le ‘Cisne Branco’, livré en 2000 à la Marine nationale brésilienne, comme navire-école. Mais nous ne l’avons pas plus visité !

Sabine