Et puis arrive la nouvelle... Jean Ferrat est mort. Et là, pensant au papy à l'hôpital depuis deux semaine, ben on s'assoit, on ferme les yeux, on ne pense plus à rien...
Si... on se revoit à passer par Antraigues, son village ardéchois...
Non, elle me fait de la peine cette nouvelle. Une sorte de peine qui ne donne plus envie de rien. De retourner dans le canapé, et attendre que le soleil se couche...
Jean Ferrat, c'est évidemment des opinions politiques qui sont loin d'être les miennes... Mais je n'ai pas l'habitude d'aimer les gens en fonction de leurs votes ou de leurs convictions politiques. Sinon, je n'aimerais personne, et je serais tout seul... Je sais que certains essaieront sans doute d'instrumentaliser sa mort. Parce que c'est le jeu. Moi, j'ai juste envie de soupirer, profondément...Il aurait été de droite, ou libéral, ou même rien du tout, cela aurait quand même été un grand homme...
Soupirer devant ce sentiment que décidément, ce début d'année est pourri. Totalement pourri. Pour mes proches. Pour les gens que j'aime. Allez, je vais continuer à attendre que se passe ce weekend... En attendant, je vais écouter "la Montagne"... Elle est si belle...