Sylvia lit elle-même son célèbre poème Papa, écrit en 1962, le lendemain du départ de son mari.
Comme si l’abandon de son mari adultère se confondait avec le deuil originel.
Son poème Daddy est plein d’amour et de colère, vingt et un ans après sa mort, elle lui en veut encore d’être parti trop tôt, et lui dit “Papa, il a fallu que je te tue” et finit par conclure “Papa, papa, salaud, j’en ai fini avec toi”.
Un an plus tard, elle ouvrait le gaz dans la maison du poète Yeats qu’elle louait et qu’elle habitait avec ses deux enfants.