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Erosion dangereuse

Publié le 13 mars 2010 par Ellie Page
4190156d973e7621d52426bf143d4e5e.jpgaf4e05d8b7751a3a2aba596d8213ccca.jpgBaissez la tête si vous passez trop près de ce genre d'immeuble en calcaire, c'est la saison des gravillons. Et quand ils ont cette taille-là, il vaut mieux arborer le casque de chantier, même si c'est pas haïpe pour faire son marché. Voilà le principe, du moins, à ce qu'on m'a appris durant mes chères études gratuites et laïques zet obligatoires : celui de l'érosion en relief karstique. Quelques exemples de paysages ICI. La roche calcaire a en effet la propriété d'être facilement dissoute par l'eau de pluie, surtout quand elle est tant soit peu acide. Des crevasses se forment, la roche se creuse en arêtes ou en grottes. En hiver, les crevasses se remplissent d'eau, qui gèle et comme la glace occupe plus de place que l'eau liquide, l'érosion, de chimique, devient mécanique, car des pans entiers de roches sont susceptibles de se détacher brusquement, lors du dégel. Or, un grand nombre de belles maisons de maître de notre belle région sont en calcaire urgonien, cette roche blanche et relativement friable qui affleure sous nos pieds castelroussins et détruit inexorablement, en se dissolvant dans l'eau, les résistances de nos lave-linge et de nos cafetières. Vous comprenez maintenant pourquoi, au printemps, il faut déambuler à Châteauroux coiffé d'un casque. Bon, allez, faites comme vous voulez, je vais quand même pas vous faire un dessin. Ben si, tiens ! ef5a9fe09d013cb9b4b4d4ac9724efd8.jpg

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