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"L'Homme qui marche" : l'éphémère en marche

Par Vierasouto

Inspiré de la vie de l'écrivain russe Vladimir Sepian, mort en 1998, le film raconte la vie parisienne et la mort d'un émigré russe, devenu écrivain à succès par hasard dans le Paris des "2 Magots" des années 70 et ayant fini ses jours mort de faim dans la rue.
Un couple déjeune sur la terrasse de la "Closerie des lilas" à Montparnasse, 1974. L'homme, photographe, est fasciné par le visage émacié et le profil d'aigle noir d'un habitué des lieux. L'épouse du photographe (Judith Henry) intercède pour demander à l'aigle noir qu'il pose pour son mari, l'inconnu lui donne son adresse. Le photographe arrive dans un grand appartement cossu mais presque désert, un lit, des bouteilles de Vittel, l'inconnu s'appelle Viktor Atemian (César Sarachu) et semble habitué à poser, une complicité s'installe entre les deux hommes. Viktor Atemian...

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