Les bras nous en tombent, à la lecture du dernier article de Modergnat
Le périodique auvergnat ne nous a pas habitués à avancer des infos sans biscuits ; en d’autres termes, ses articles d’investigations sont bétonnés, question sources !
Cela donne d’autant plus de poids au dernier article paru, intitulé …
Nous sommes en campagne électorale pour insuffler un nouveau souffle à l’Auvergne et nous dénonçons les dérives budgétaires et les choix de l’actuelle gouvernance socialiste.
Tout le monde connait la guerre qui oppose férocement les diverses chapelles de gauche lesquelles se partagent, bon gré mal gré, tous les pouvoirs et donc toutes les prébendes locales.
On se doute que ces querelles intestines nuisent au bon fonctionnement de l’institution et la presse, très régulièrement, s’en fait l’écho.
Mais, nous étions loin de nous douter que la face cachée de l’iceberg était pire que la partie visible.
Dysfonctionnement, favoritisme, harcèlement, incompétence, népotisme politique, tortures morales instituées en mode de management, courcircuitages, soupçonnite, etc. . Seraient le lot quotidien des personnels qui œuvrent au conseil Régional d’Auvergne.
Du pur Kafka relooké façon Stanley Kubrick !
Alors, il n’y a plus une minute à perdre, car c’est un véritable SOS que nous adressent les cadres et employés du Conseil Régional.
Bien sur, il faut aller voter pour la liste d’Alain Marleix afin que l’Auvergne change, mais il faut aussi et surtout le faire pour que cesse ce management d’un autre âge ; cela relève de l’urgence humanitaire.
Afin que plus jamais on ne puisse lire de tels témoignages :
Extraits:
"Départs à répétition, humiliations, stress et efficacité altérée, les services administratifs du Conseil Régional semblent être le théâtre d'affrontements continus selon certaines sources.... ...."Une pression forte où on vous demande tout et n'importe quoi à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, y compris le week-end"... ...J'ai progressivement été mis de côté. Aujourd'hui mes responsabilités sont réduites et je n'ai quasiment plus personne sous mes ordres". Et d'évoquer 4 départs en deux ans à cause de cette situation. Le directeur des transports, le directeur des ressources humaines, la vice-présidente chargée des transports et le secrétaire général... ... départ du directeur des transports "quand il a constaté l’impossibilité d’assurer sa mission dans des conditions correctes... ..."Une volonté de déstabilisation, un mépris pour montrer la porte de sortie"... ...De nombreux agents ont subi une mobilité sans préparation, plusieurs ont reçu des propositions de postes sans rapport avec leur qualification. Cette action dans le but de leur faire sentir leur incompétence, le fait qu’ils soient indésirables et leur montrer la porte de sortie. Cette volonté de déstabilisation, ce mépris a créé des situations de stress très importantes au sein des services. Ces agents n’avaient préalablement fait l’objet d’aucune remarque et la mobilité est devenue une sanction... ...il s'agit de "pousser les gens au départ ou à la retraite pour les remplacer par des gens plus jeunes et moins chers". En outre, des réflexions personnelles seraient faites au quotidien. Aux femmes des "au lieu de faire les magasins vous feriez mieux de travailler", des réflexions vestimentaires, aux plus âgés : "les deux vieux mettez-vous prés du radiateur". Et un dénigrement constant. "En 30 ans de carrière dans des collectivités, je n'ai jamais vu ça... ...Aujourd'hui certains dénoncent "une ambiance de travail exécrable avec 90% des cadres au bord du départ et un absentéisme fort... ...Le DGS n’hésite jamais à humilier les agents et il lui faut systématiquement un public pour ça, personne n’osant prendre la parole. En cas de contestation ou même de proposition de débat, le DGS sort rapidement de ses gonds et se met à hurler voire à insulter les personnes présentes..."
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