Les bourreaux du foot français

Publié le 12 mars 2010 par Foothese

Nos pires cauchemars. Ces bourreaux ont ruiné nos espoirs de voir l’équipe de France ou nos clubs gagner des trophées. Grands joueurs ou personnages historiques, ce sont aussi à cause d’eux que nous ne gagnons jamais rien.

Le pire du pire : Emil Kostadinov. 17 novembre 93. La France accueille la Bulgarie un mois après avoir perdu au Parc contre Israel. 1 point et c’est l’Amérique. La France mène sur un but de Canto. Mais on a peur. Il ne pleut pas mais on mouille tellement que nos joueurs glissent. Kostadinov, la frappe parfaite. Même Lama le chat ne pouvait rien faire. Une bande de looser qui deviendra championne du monde 5 ans après la pire soirée du foot français.

Les violents : Harald Schumacher. Demi-finale 82, coup de cul énorme sur Battiston, l’arbitre ne siffle pas. Harald, la France t’en veux. Et en plus tu es allemand, salaud de nazi. C’est d’abord la France qui perd ce match qu’on mène quand même 3-1 en prolongations.

Marco Materazzi : fait sortir Zidane mais à 10 minutes de la fin ce n’est pas le tournant du match. Non, Marco a surtout marqué de la tête et fait recoller la Squadra. Si on mène à la mi-temps on gagne, les pates étaient étaient cramées.

Enculés de yougos : l’OM est énorme en 91. La finale de C1 va être facile c’est contre l’Etoile Rouge. Belgrade a de très bons joueurs : Prosinecki, Pancev, Mihajlovic…et gagne au pénalty. Olmeta ne plonge pas une fois du bon côté.

Dejan Savicevic : pas grand chose à lui reprocher sauf d’avoir battu le PSG à lui tout seul en demi-finale de coupe de C1 1995. Slobodan Milosevic, tu pouvais pas intervenir avant? Le PSG aurait une C1.

Les bourreaux du pauvre : Papa Bouba Diop. La France arrive en Corée tranquille. Championne du monde et d’Europe, on lamine tout nos adversaires depuis 2 ans. Zidane est blessé, on ne crée pas de jeu, pas de décalages, le Sénégal met la France à terre. Sa seconde guerre d’indépendance.

Angelo Charisteas : putain Charisteas. Remplacant au Werder, joueur à chier sauf de la tête. Liza se troue à gauche, centre, tête dans la lucarne. On avait une équipe de rêve. Desailly, Zidane, Thuram et Maké sont déprimés, ils arrêtent. Domenech arrive. Plus rien ne sera jamais comme avant. Santini dirigeait l’équipe. C’était quoi cet entraîneur?

Les français : et oui, le bourreau peut-être français. On ne parlera pas de Ginola en 93, il y avait encore 8 joueurs à passer après son centre. Raynald Pedros, toi on ne t’oubliera pas. Demi-finale Euro 96. On est solide comme pas possible. Desailly et Thuram sont des animaux, Blanc voit tout et Liza est bondissant. Guérin et Deschamps font 40 bornes par match. On vient de se faire les Pays-Bas au pénalty, on sait que Lama va nous en sortir une. Pedros rate. Il ne s’en remettra jamais.

Raymond Domenech : finale de coupe du monde 2006. 2ème mi-temps. Les italiens sont morts, ils n’avancent plus. Henry est censé jouer 9 mais ne reste jamais dans l’axe, décroche et délaisse sa zone. Domenech ne dit rien. En mettant un attaquant avec Henry on gagnait le match, une certitude. Et puis Raymond c’est le bourreau le plus constant dans le temps : 5 ans qu’il sape le moral des supporters. Un orfèvre.

Putain pas de chance : c’est aussi ca le foot français, pas de chance. Pas de chance quand Vata fait une main que l’arbitre ne voit pas et prive l’OM d’une finale de C1 en 90 contre le Milan. Pas de chance quand Saint-Etienne tape contre des maudits poteaux carrés contre le Bayern.

Eric Besson : le bourreau du futur. En coupant les flux migratoires de l’Afrique vers le France, il tue le football français de demain. Qui va apporter de la vitesse devant et manger les attaquants en défense? Besson, assassin du football.

Maxime Bossis