... Fidèle à ses principes, le Bordel du Vendredi arrive à point nommé. Pour ce faire, nommons ce point Bérénice.
Nous aurions aussi pu l'appeler George Walker Bush ou Poireau, c'est un exemple. Le Bordel du Vendredi arrive donc à Bérénice, en ordre dispersé s'il vous plait, ce qui est mieux pour que le
bordel soit vraiment efficace car si le bordel arrive en ligne de deux bien ordonnée, c'est forcément moins le bordel. Bref. Nous sommes vendredi, c'est le bordel, ça pèle mais le soleil pointe
le bout de son nez et c'est toujours ça de gagné. Il ne vous reste plus que quelques heures à travailler dans vos bureaux avant de rejoindre votre doux foyer comme le disait si bien l'homme qui
avait le mieux compris le besoin de chaleur des femmes en cette semaine qui les célébra comme il se doit, Henri Désiré Landru.
De la chaudière à l'inhabituel noir charbon de ce ballon, il n'y a que quelques lettres mais voilà une image
qui aurait plu à Franquin pour ses Idées Noires s'il n'était pas occis mais il est alors il s'en fout.
Hop, au moins, comme ça, ce serait clair. Enfin, foncé. Enfin, je me comprends et j'espère que vous aussi.
C'est pas tout mais ces idées sombres, ça m'a donné faim. Du coup, je me ferais bien une bonne plâtrée de
spaghettis al dente avec juste un filet d'huile d'olive, quelques copeaux de parmesan, du basilic frais et un peu d'ail. Ou nature.
Quoi qu'il en soit et spaghettis ou pas, pour la gaudriole, n'oubliez pas qu'il faut toujours se protéger. Et
autant le faire avec plaisir comme le propose cette belle annonce de Grey Dusseldorf pour Durex qui dit bien ce qu'elle a à dire avec le sourire dans cette version Teutonne de
Blanche-Fesse, oui celle qui voit des mains partout.
Et profitons-en tant qu'on est dans le secteur pour féliciter la marque Viagra qui a su fêter avec beaucoup
d'humour son 11eme anniversaire avec cette petite campagne qui ne manque pas de souffle. Une bien belle idée qu'elle est bien con mais ça fait du bien quand même. Pffrruit.
Allez, soyons sérieux un instant. On respire, on devient zen, 1, 2, 3, vous êtes un arbre. Vous connaissiez la
monogamie (j'ai entendu des soupirs), vous connaissiez la bigamie (pouffements entendus mais le moins possible), vous connaissiez la polygamie... découvrez maintenant le Seïdogami.
Le Seïdogami n'est pas l'art de se taper un maximum de geishas très kawaï en buvant du saké avec des baguettes ce qui n'est pas simple, à même un inconfortable matelas de paille de riz
derrière des tentures en papier affublé d'un kimono léger dont la soie peine à contenir le désir croissant et café noir merci. La gaudriole asiatique artistique, le Seïdogami c'est pas
son genre. Le Seïdogami a pour père le Bronze qui se dit Seïdo en japonais, et pour mère l'Origami qui se dit aussi Origami en nippon, quel cruel manque de
singularité. Vous aurez donc compris que le Seïdogami est à peu près comme suit et moi je dis Dieu que c'est magnifique mais comme je suis athée, ça donne : que c'est magnifique. Une
série de bronzes sublimes, un bestiaire d'animaux avec à la fois la fragilité du papier et la force du bronze mêlés. Buffle, cygne, écureuil, éléphant, girafe de papier, c'est toute
l'arche de Noé qui fut d'abord réalisée en papier puis fondu en bronzes. Une rencontre inattendue entre deux arts séculaires, un "mix media" original et originel. Pour en savoir plus sur
le Seïdogami, c'est en dessous et merci à Pierre Gauthronet pour ce lien achtement bien et n'hésitez pas à m'envoyer d'aussi jolies perles quand vous les trouvez sinon c'est ici
: link
Allez boum, grand écart facial, passons au travail de Nikki Farquharson car quelque chose me dit qu'on verra
souvent les délires de cette graphic designeuse artisto illustratrice et tout ça qui a un goût certain, c'est certain et un certain goût, certainement mais ça pique un peu les
yeux.
Transition toute trouvée en couleurs pour vous parler du mois de la couleur en Israël avec cette jolie idée de trottoirs très gay friendly et straight friendly aussi car gratuits pour tous.
Just follow the Rainbow Brick Road.
Et hop, direction The City de Kevan Murray, à ne pas confondre avec Kevin, lui c'est Kevan et ça le met en boule à chaque fois qu'on l'appelle Kevin. En tout cas, sa City me parle un
langage que je comprends aisément. Toutes images © Kevan Murray
Après l'art pour les yeux, passons à l'art des oreilles avec ce sublime ensemble de la vieille marque italienne Brionvega qui nous propose une platine
33/45, CD, DVD et Radio à se damner si je croyais en Dieu mais à priori, il n'y a toujours pas eu de miracle depuis tout à l'heure.
Et enfin, car il faut bien une fin, un petit message à caractère informatif que j'adresse à quelque uns mais comme je ne les nommerai pas, ne le prenez pas personnellement et que je
m'adresse aussi par la même occasion et là, je suis un peu obligé de le prendre personnellement. Mais pour être sûr de mon coup, je vais aussi me le faire envoyer avec accusé de
réception. Là, je suis coincé. Sauf si je n'ouvre pas au facteur. Ha ha, je suis trop fort. Et même que j'irai pas le chercher à la Poste. Allez, bon
vendredi.