Bonjour
Petit interlude perso : blog un peu silencieux ces derniers temps...pour différentes raisons d'ailleurs, mais je ne suis pas restée inactive pour autant dans mes différentes lectures et quêtes sur l'actualité scientifique et technique.
Alors l'une des raisons de mon silence est certes lié à mon manque de disponibilité, mais aussi à mon état de grossesse qui me prive d'une bonne partie de mon énergie depuis 5 mois.
Ce nouvel état a tout naturellement provoqué chez moi de nombreuses interrogations autour de deux sujets principaux : le premier concerne "l'allaitement maternel" et sera l'objet d'un prochain article.
Dans un second temps, je suis un peu perdue face à la somme d'informations délivrées (vérité, manipulation ?) sur la pandémie (si "pandémie" il y a) : la propagande médiatique est telle qu'il me semble difficile d'y voir réellement clair alors que nous avons tellement besoin d'avoir du recul. Je suis parvenue à me faire une petite idée, quant à la décision que je devais prendre concernant la vaccination à la fois pour mes enfants et pour moi-même. Alors je ne vous propose pas de grandes explications scientifiques (que je serais bien incapable de donner) mais juste un résumé de mes notes sur des éléments sûrs et vérifiables. Tous ces éléments sont essentiellement issus du site du Dr Marc Girard, que je remercie pour sa grande clarté, sa méthodologie, les premières lueurs claires dans ce flou médiatique. Je livre donc ici quelques points qui me semblent important d'être soulignés.
Tout d'abord, comment apprécier les informations dont on nous abreuve ? Méthodologie présentée par le Dr Girard et qui devrait s'appliquer à n'importe quel domaine.
- ne parler que de ce qu'on ne connaît pas (recherche documentaire oblige s'il ne s'agit pas de son domaine de prédilection)
- ne pas affirmer sans citer ses sources (afin que tous puissent vérifier)
- se baser sur des faits et non sur des interprétations (proscrire les arguments reposant sur les "on m'a dit que " et "je pense que")
- ne pas se laisser intimider ou impressionner quelque soit l'interlocuteur.
Source
La grippe A/H1N1 est-elle dangereuse ?
Elle semble être très contagieuse mais point si dangereuse qu'on veut bien nous le laisser croire.
Des chiffres pour étayer ce propos :
La grippe "classique" en France fait entre 4000 et 6000 morts par an. A ce jour, le bilan est à environ 80 décès pour la grippe A/H1N1.
Dans le monde, la grippe saisonnaire fait entre 300 000 et 500 000 victimes. A ce jour, le bilan est à environ 10000 décès pour la grippe A/H1N1.
On dispose également des retours d'expériences de l'hémisphère SUd sorti de la grippe (Argentine, Chili) : la morbi-mortalité grippale a été bien moins marquée que celle des années précédentes. Les chiffres pour l'Argentine, sont de 440 décès pour 812000 cas. La grippe saisonnaière causant entre 2000 et 4000 décès (source)
En ce qui concerne le profil de sévérité, il semble être différent de ce qui avait été attendu et déclaré par les médias : les Etats-Unis découvrent que la grippe ne tue pas plus les enfants que les personnes plus âgées.
Le comptage des cas
Il semble que le comptage soit une chose très difficile car comment diagnostiquer cette grippe, surtout lorsqu'elle passe inaperçu. D'autant plus qu'en France, on a fixé comme seuil justifiant de contacter son médecin traitant à "fièvre supérieure à 38 °C". Les tests de dépistage de la grippe étant fort couteux, ils ne sont réalisés que chez un faible pourcentage et pourtant, le cas est compté comme tel. Dans ces conditions, les chiffres montent vite.
Attitude du gouvernement et des autorités sanitaires
- on nous pousse à la vaccination, c'est un fait indéniable. Oui, mais les vaccins ont été achetés "en masse" avant même qu'ils n'aient été jugés conformes à la réglementation (NDLR : il faut donc bien les écouler)
- Les pouvoirs publics ont des liens significatifs avec des firmes pharmaceutiques et les liens d'intérêt des experts de la santé ne sont pas toujours clairement exposés (alors que la loi les y oblige).
- Je note que la Pologne refuse le vaccin "en masse" contre la grippe A, refusant que la population ne serve de cobayes; ce pays n'a en outre, pas d'intérêt économique majeur dans l'industrie pharmaceutique.
- pour justifier de l'extrême rapidité des tests d'évaluation, les autorités évoquent leurs nombreuses années d'expérience au sujet des vaccins anti-grippaux bien connus... NDLR : "Oui mais dans ce précis de la grippe A/H1N1, on nous affirme au contraire que le virus est tout à fait nouveau, ce qui devrait donc au contraire nécessiter un développement très long techniquement et reglementairement, avec une AMM qui prend des années"
Note sur le Tamiflu
Certaines expériences laissent penser que ce médicament pourrait aggraver les complications respiratoires du virus. C'est au Japon, gros consommateur de ce produit lors de la grippe saisonnière, que le plus grand nombre de décès ont été rapportés (Source)
Les laboratoires
Les vaccins font l'objet d'enjeux lucratifs faramineux. Le DG de Sanofi-Aventis reconnaît lui-même que la vente du vaccin est une "opportunité significative" en termes de revenus.
Le vaccin
A qui s'adresse-t-il ?
En priorité aux enfants et aux femmes enceintes, qui sont censées être les plus sensibles aux virus. Oui mais c'est justement sur ces catégories-là qu'on a le moins de recul par rapport au vaccin. Généralement, on introduit la vaccination chez les enfants et femmes enceintes, dès que le vaccin a été suffisamment testé chez les sujets "standards". L'Agence Européenne du médicament (responsable de l'AMM) reconnaît que l'action du vaccin sur les femmes enceintes n'est pas connue...
Ce qu'on ne nous a pas dit forcément de façon très évidente non plus : le vaccin est déconseillé aux patients ayant présenté une réaction allergique sévère aux oeufs, protéines de poulet, ovalbumine et quelques autres composés (à lire dans le document EMEA)
Autre chose à savoir : pour des considérations de conservation, dans les circonstances d'un vaccin fabriqué dans l'urgence, les laboratoires ont ajouté un conservateur à base de mercure. (source)
Quid des adjuvants ?
L'adjuvant est un produit ajouté au vaccin qui permet une meilleure réponse de l'immunité et donc une meilleure efficacité du vaccin. Oui mais si l'immunité est meilleure, les réactions auto-immunes aussi, réactions pouvant être dangereuses notamment pour les femmes enceintes et les enfants.
Ceci dit, même sans adjuvant, le vaccin reste inconnu (en terme d'efficacité et d'effets secondaires) surtout chez la femme enceinte et l'enfant.
POur les autres, il faut savoir que l'adjuvant est à base de squalène (produit issu de l'huile de foie de requin). Or "jusqu’ici, le squalène n’a été utilisé chez l’Homme que de manière limitée" (source). Aux Etats-Unis, le squalène est interdit.
Le rapport bénéfices/risques
Ce rapport est à évaluer au cas par cas selon l'état de santé de chaque patient, son âge, ses antécédents... Classique, je dirais.
L'agence européenne du médicament (EMEA), responsable de la mise sur le marché, a admis que les données d'efficacité et de tolérance pour les vaccins n"étaient pas complètes et qu'ils n'avaient pas été developpés et autorisés dans des conditions absolument standard mais plutôt exceptionnelle (voir lien ci-dessous)
L'action du vaccin sur les femmes enceintes et sur les enfants n'est pas connue (voir document EMEA)
Efficacité du vaccin : il est de 25 à 60 % selon les sources. Il plane donc une belle incertitude sur son bénéfice. De plus, la vaccination de masse risque d'induire des mutations du virus...auquel cas, l'efficacité du vaccin développé risque d'être nulle.
Risques : Sur ce point encore, de nombreux points d'interrogations. Durant les quelques mois d'essais, le chiffre de 7 décès sur 2000 vaccinés ressort. Selon le Dr Girard, c'est du jamais vu pour lui en 30 ans de recherche clinique pour un produit à visée préventive.
Sur 400 enfants vaccinés (toujours dans la période de tests), 2 ont développé des maladies auto-immunes (réactions selon lesquelles les anti-corps s'attaquent aux propres tissus du sujet).
En conclusion : sur la base des données disponibles, le risque inhérent à la vaccination est nettement plus élevé que le risque naturel d'une grippe porcine.
Les personnes vaccinées souhaitant rester protégées chaque année, seront obligées de refaire le vaccin.
Mode de vaccination :
- La vaccination dans les conditions de la médecine scolaire (a fortiori celles des centres de vaccination organisés à la "va-vite" ne permettent pas d'inididualiser le geste vaccinal). Propos B. Kouchner.
- Des étudiants infirmiers sont réquisitionnés pour la campagne de vaccination. Ils encourent des représailles disciplinaires voire pénales s'ils s'y refusent !
Je ne suis pas anti-vaccinaliste, loin s'en faut, mais force est de constater qu'on note dans ces arguments-là beaucoup plus de bien-fondé, d'arguments étayés et vérifiables, de méthodologie, d'absence de contradictions que dans le camp adverse ! Alors maintenant, à chacun de suivre sa propre conviction.
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/07/grippe-a-h1n1-pandemique-et-vaccin-adjuvante-au-squalene-une1.html
http://docteurdu16.blogspot.com/2009/12/ce-soir-jai-eu-honte.html
http://grippe-a-h1n1.over-blog.com/categorie-10908780.html
Le rapport de l'Agence Européeene EMEA (pour l'AMM)
http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/pandemrix/H-832-fr1.pdf
http://terresacree.org/grippeporcine.html
http://www.medicalorama.com/html/fiche/vaccin-adjuvants