"La Commission dresse un 'bilan de santé' de la PAC pour mieux la réformer" [Les Echos]. "Avec l'explosion de la demande mondiale de produits agricoles, la politique agricole commune ne peut se passer d'un toilettage", commente Le Figaro. La presse revient sur la révision de la PAC qui sera proposée demain par la Commission européenne.
La PAC, "victime de son succès et de ses excès, n'en finit pas d'être réformée. Depuis la création du marché commun et la mise en place de cette première politique commune en 1957, elle a, en effet, connu trois grandes réformes : la première en 1992, les suivantes en 1999 et en 2003", explique Jacques Docquiert dans Les Echos.
Depuis, "douze nouveaux Etats membres ont rejoint l'UE et les marchés se sont d'avantage mondialisés, ce qui, explique la commissaire Mariann Fischer Boel, rend 'nécessaires des ajustements d'ici à 2013', date de révision du budget pluriannuel de l'Union", souligne Pierre Avril dans Le Figaro.
La Commission européenne dévoilera demain "ses intentions et donnera […] le coup d'envoi de longues négociations pour préparer la réforme de la PAC qui entrera en vigueur en 2013" [La Tribune]. Elle publiera "un 'bilan de santé' destiné à ouvrir, pendant six mois, une vaste consultation de tous les intéressés" [Les Echos].
Cette période de consultations débouchera au printemps 2008 sur des propositions législatives. "L'objectif est d'aboutir à une décision à la fin de l'année prochaine, au moment où la France, première puissance agricole européenne et grande bénéficiaire de la PAC, assurera la présidence semestrielle de l'Union" [La Tribune].
"Pour Bruxelles, la nouvelle agriculture doit être plus 'compétitive, respectueuse de l'environnement et de la sécurité alimentaire'", note Pierre Avril.
"Premier changement, des plus prévisibles : l'abandon progressif des quotas de production laitière" commente La Croix. La Commission "proposera d'ici à la fin de l'année un 'atterrissage en douceur' afin de sortir de ces contingents introduits en 1984". "Les quotas jouent un rôle apprécié de répartition de la production et, par là, d'aménagement du territoire", explique le quotidien. De même, Bruxelles "veut réduire les rachats de stocks de céréales invendues, perçus comme des primes à la surproduction", précise Pierre Avril.
Le "bilan de santé" veut également "rendre les aides aux agriculteurs 'plus efficaces et plus simples'. Il prévoit pour cela d'en consacrer une partie croissante à des actions plus ciblées en faveur notamment des régions et des catégories d'agriculteurs les plus défavorisés" [Les Echos].
Seules les grandes lignes de ce projet seront présentées demain. "Le débat à vingt-sept débutera véritablement au second semestre 2008 sous présidence française. La France, première bénéficiaire de la PAC sait déjà qu'il lui faudra s'adapter à une baisse des dépenses agricoles de l'UE" [Le Figaro].
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