En France, c'est dans la capitale que se trouve la plus grande communauté africaine .
Des villes comme Marseille , Lyon, Bordeaux, Lille, Le Havre , Nice ont aussi leur marché exotique.
Cette concentration de population est le résultat d'une imporatante demande de main -d'oeuvre dans ces villes où les métiers du batiment, de la sécurité, des services à domicile, de l'entretien, des travaux publics attirent de plus en plus d'immigrés de moins en moins qualifiés .
Rassurez-vous, tous ces africains que vous croisez dans la rue, au bas de votre immeuble, dans le métro ou le train de banlieue n'ont pas forcément les mêmes habitudes alimentaires , esthétiques que vous ; ils ne vont pas faire leurs courses dans les hypers marchés où ils n'auront certainement pas les mêmes choix que vous .
Pour répondre à leur bésoin quotidien , des marchés parallèles dits marchés exotiques se sont crées dans les cités . Ce sont des commerces tenus par des asiatiques ou des africains ou même des africains du nord .
Le marché du Chateau Rouge à paris illustre bien ce exemple. Ce marché, célèbre par sa station de Métro qui porte le nom du quartier représente la diversité culturelle africaine dans son ensemble. C'est un exemple d'intégration nationale . Chaque africaine s'y sent comme chez lui,
aussi bien qu'un poisson dans l'eau.
La particularité de ce " quartier-marché " est que le Boulevard de Barbès et ses artères environnants sont envahis par de magasins et petits commerces de tout genre qui font le bonheur des africains mais aussi des asiatiques où ils ont le choix de l'habillement , de l'alimentaire, de l'esthétique comme s'ils étaient sur un marché d'Abidjan , Cotonou, Kinshassa, Yaoudé, Soweto, Lagos, Bamako, Dakar, Alger, Tunis, Maraketch.
Retenez bien ce proverbe africain qui dit" le séjour d'un morceau de bois dans l'eau ne fait jamais de lui un caîman ".