Et la réciproque serait alors vraie également pour iBooks, la librairie d'Apple. Mais si les détaillants proposent une même version ePub modifiée, ou d'autres formats, alors un ISBN propre par format serait souhaitable. Sinon, difficile d'évaluer les ventes en fonction des formats et de dégager donc une tendance.
Alors que l'ePub est devenu le format à peu près type un peu partout dans le monde, les politiques des éditeurs ne sont pas uniformisées, loin de là. Chez Random House, l'ISBN est unique pour les ebooks alors que Hachette en change selon le format du livre.
L'une des questions serait alors de savoir si les détaillants pourraient intervenir dans la création de ces ISBN : le cas d'Amazon est typique à ce titre. Puisqu'il modifie le fichier, ne génère-t-il pas un autre format - dont il est par ailleurs le seul à pouvoir se servir ? Mais justement, le modèle a été évoqué comme ne nécessitant pas de classement autre.
La seule certitude, encore une fois, est de parvenir à adopter des normes communes, et rapidement. Voilà deux ans, une étude avait été publiée, évoquant ce même sujet : « La mise en place d'un seul numéro ISBN pour toutes les versions numériques d'un même livre est fortement déconseillée », expliquait-on.
En France, lors d'une réunion entre Electre, Dilicom et le SNE, le mot d'ordre a été donné : il faut différencier l'ISBN du livre papier et en attribuer un propre à l'ebook. Nous avons demandé de plus amples renseignements à ce titre.