1- La monnaie n'est pas et ne peut pas être un outil de mesure.
C'est une question fondamentale que personne ne veut aborder, parce que cette question est perturbante. La réponse oblige à "tout pulvériser" conceptuellement - , monnaies, compta, etc ... mais, je vous rassure, les solutions correctes sont presque prêtes.
La monnaie ne sera JAMAIS un outil de mesure, parce qu'un outil de mesure donne l'indépendance de l'homme par rapport à l'objet mesuré. Or, la "valeur" est le résultat d'un processus psychologique. Donc, par définition, il n'y a pas indépendance. Il n'y a pas d'outil de mesure possible.
Par conséquent, ON NE PEUT PAS utiliser les logiques liées aux outils de mesure, à commencer par la comptabilité qui est fondée sur l'arithmétique. On peut éventuellement ajouter des prix (et des flux de prix), on ne peut pas ajouter des valeurs qui ne sont pas de même nature. - le haut de bilan est très flou, le milieu (les stocks) sont incertains - le bas (la caisse) est réputée certaine. Nos arrières grands père ne s'étaient pas trompés lorsqu'ils ont créé des "cartographies des richesses de sociétés" (les bilans). Ce sont nos parents - ou grand parents - qui ont oublié que le bilan est une image symbolique et pas la réalité. Ils ont "réifié" le symbole "bénéfice" (qui n'était qu'un pur contrôle de cohérence) pour en faire "une variable certaine" à partir de laquelle est calculé l'impôt sur les sociétés. C'est une ânerie conceptuelle majeure.
J'AIMERAIS QUE CETTE EVIDENCE - la monnaie ne peut pas être un outil de mesure - SOIT NOTEE, VOTEE, DIFFUSEE, PROCLAMEE !
2- La "monnaie" et la "valeur" sont des bouillabaisses conceptuelles.
21- La monnaie :
En 1995, le service formation de la Banque de France m'a dit : "c'est une marchandise"
En 2003 le professeur Gréco a écrit dans son livre "Money" : "c'est une information".
En 2008, le professeur Pluchart de la Sorbonne a analysé pour la DFCG, un livre où la monnaie est présentée comme "un jeu de règles".
Cette dernière définition est proche de celle que donne Mr Lietaer "un agrément entre co-signataires".
De mon expérience d'automaticien - informaticien, je tire une conclusion à débattre : "quand on ne sait pas de quoi on parle, on pose le stylo, et on commence par faire un glossaire ; si possible, on abandonne tous les mots qui prêtent à confusion, et on en invente d'autres".
De mon coté, je n'utilise plus le mot "monnaie" ni "monnaie complémentaire", mais "monnaie marchandise" pour caractériser le système actuel et "BioMonnaie" pour caractériser un "traceur" compatible avec la "matrice de refondation" dont nous reparlerons.
22- La "valeur" :
La "valeur" est le résultat d'un processus psychologique. C'est donc le résultat d'un processus d'émergence très fortement corrélé à l'environnement et à la dynamique. Utiliser le mot "valeur", dans le cadre de logique neuronale me semble sensé. Mais je m'interdis d'utiliser ce mot dans le cadre réductionniste (et de double langage) de la comptabilité. L'expérience me montre que cette interdiction contraint à un excellent exercice qui oblige à inventer "autre chose" reflétant mieux la réalité.
Le comble de l'horreur conceptuelle est cette invention de la "fair value" (c.a.d en anglais, une valeur qui rend la vie agréable, sympathique, efficace ...traduit en français par une ânerie bien jacobine "la juste valeur".... comme si "le juste" venait d'en haut ????). Si cette notion fait couler beaucoup d'encre ... c'est qu'elle mélange trop de concepts, et ne peut être ni générique, ni fondatrice du futur.
J'AIMERAIS QUE CES DEUX PROPOSITIONS FONDAMENTALES :
"Nous devons
1- refonder notre future -organisation de la maisonnée- en commençant par un glossaire discuté scientifiquement et démocratiquement,
2- abandonner les sources de double langage "
SOIENT DISCUTEES ... et si possible votées, diffusées, proclamées, etc ...
A titre d'information, le travail de conception du glossaire est préparé, mais il faudrait le discuter scientifiquement et démocratiquement
3- On ne peut pas séparer un outil de mesure de la façon d'utiliser l'outil de mesure.
Je ne comprends pas la séparation de l'univers des monnaies et de l'univers de la comptabilité.
1- Cette phrase m'a été explicitement prononcée quand j'ai présenté mes travaux à la Banque de France en 1995.
2- je suis très triste que l'univers de l'ESS ne s'intéresse pas aux outils comptables et financiers
La comptabilité est appuyée sur une croyance FAUSSE, à savoir qu'elle travaille avec un outil de mesure (cf le $1). Je suis content que Mr Lietaer aille dans ce sens (la monnaie n'est pas neutre). Pierre Calame de la FPH va également dans ce sens (l'Economie est une science autoréférentielle).
J'AIMERAIS QUE CES EVIDENCES :
- la comptabilité actuelle est appuyée sur une croyance fausse : la monnaie est considérée comme un outil de mesure.alors qu'elle ne peut l'être.
- la comptabilité actuelle ne suit même pas les règles élémentaires de l'arithmétique : on ajoute dans les bilans des entités qui ne sont pas de même nature
SOIENT NOTEES, VOTEES, DIFFUSEES, PROCLAMEES !
4- L'économie ne respecte pas la cybernétique et ne respecte pas la systémique.
Cybernétique : "plus un système est rapide, plus il faut anticiper" : actuellement, on utilise la comptabilité pour "mesurer" ce qui s'est PASSE. Quant aux budgets (faits pour aller vers le futur), ils sont construits en logique comptable et n'offrent aucune continuité entre prévision et réalisation ; à tel point que cette impossibilité de corrélation est devenu un thème de réflexion au sein de la DFCG : les actionnaires en ont assez de se sentir "floués", "bernés", "exclus des décisions" etc ...
C'est à dire qu'actuellement :
1- on développe les experts du double langage (c a d des "patrons charismatiques" qui savent parfaitement hypnotiser les foules d'actionnaires) ...
2- on développe l'incompréhension et la non coopération entre les porteurs de projets et les Business Angels ...
3- on "pilote en utilisant exclusivement les rétroviseurs".... c a d que le banquier reconnait / admet un budget calé sur le précédent avec variation de quelques pourcents. Ca va pour les administrations, c'est totalement inapplicable aux petites sociétés.
Il faut inventer ensemble la "comptabilité intentionnelle" et les "Budgets apprenants" ... c'est ce que nous travaillons avec le Club DD du CSOEC.
Systémique : "Si on regarde tous les détails d'un système, on est noyé. On est donc obligé de l'observer à différents niveaux, en étant conscient que la perte des détails rend la décision aveugle aux phénomènes dit explosifs. Un phénomène est explosif lorsqu'il démarre à un niveau très fin, invisible par rapport au niveau d'observation courant, puis traverse les couches. Exemple : le petit prion qui tue une cellule, puis une personne... avant de déclencher une réaction sociale qui remonte jusqu'à la mise en examen de ministres.
Par conséquent, le B.A. BA de la systémique appliquée à l'Economie est la séparation du marché en "sous marchés" pour éviter les effets de "châteaux de cartes". Cette règle est inverse au "bug" de l'attracteur neuronal, qui est parfaitement incarné par le "courant de pensée" qui a commencé avec les Templiers associés aux Vénitiens qui ont conseillé les Anglais, qui ont piégé (et assassiné) Lincoln (National Banking act), dépossédé l'Amérique de son indépendance (création de la FED en 1921, avec "privatisation du pouvoir de création monétaire et décloisonnement total ; ce qui a provoqué l'écroulement de 1929) ; qui ont eux même conseillé le docteur Spark pour redresser l'Allemagne contre la Russie et les "banques de Crédit Public", puis qui ont réussi à re-supprimer les cloisons (en 1999 abandon du Glas Steagall Act) ce qui a re-provoqué une explosion en 2006 ... et c'est reparti de plus belle avec les nouveaux produits dérivés ...
J'AIMERAIS QUE SOIT CLAIREMENT EXPRIME QUE CE "BUG CONCEPTUEL" - non séparation du système en sous systèmes protégés par des coques - EST REPARTI ET VA NOUS EXPLOSER AU NEZ DANS QUELQUES ANNEES; IL EST URGENT DE CONSTRUIRE A COTE DE CET UNIVERS EXPLOSIF, UN MONDE SERIEUX RESPECTANT LES SCIENCES, LES PERSONNES ET LA NATURE.
J'AIMERAIS QUE CES EVIDENCES -
1- On respecte la cybernétique : séparation de fonctions et anticipation
2- on respecte la systémique : on construit un système avec des sous-systèmes protégés par des coques anti-explosions.
SOIENT NOTEES, VOTEES, DIFFUSEES, PROCLAMEES
MAIS TOUT CECI NE SUFFIT PAS.
Avec ces règles élémentaires, notre "avion" reste cloué au sol. Il respecte, certes des règles élémentaires, mais il ne peut pas "voler", car nous n'avons pas parlé de "l'aérodynamique", la science regroupant les nombreuses sciences, traitant de l'immatériel "air" et ses transformations dynamiques de pression faisant émerger des forces. Un avion ne vole pas en statique. L'économique ne fonctionne pas en statique. Plus compliqué, on peut piloter un avion en automatique (Drone), mais on ne peut pas piloter l'économie en automatique. Non seulement, il faut s'habituer à l'aspect dynamique, mais il faut aussi s'habituer au double niveau : le niveau symbolique où se préparent et se contrôlent les opérations, et le niveau réalité où se joue la vraie vie.
Par analogie avec l'AéroDynamique JE PROPOSE UNE NOUVELLE SCIENCE QUI S'APPELLERAIT LA "NEURODYNAMIQUE". (ou l'EcoNeuroDynamique)
La "NEURODYNAMIQUE" serait la synthèse :
- des sciences neuronales (comment marchent les neurones)
- des sciences de la vie artificielle (étude des phénomènes d'émergence)
- des sciences humaines regardées à 4 niveaux
- niveau individuel : psychologie et ses nombreuses écoles ; émergence et respect du "Moi", construction du chemin individuel, modèle de Lacan (Imaginaire, Symbolique, Réel) etc ...
- niveau groupe : ethnologie, sociologie, management, marketing, gestion du changement, etc ...
- niveau micro, méso et macro économique
- niveau économie interculturelle dont l'objectif sera de ramener progressivement un peu d'équité Nord - Sud....
- des sciences du complexe (comment piloter un système complexe)
- des sciences de l'intelligence collective, incluant l'art de la gouvernance, des prises de décision respectant la subsidiarité,... de la formation, l'autoformation, les Ecoles Mutuelles, etc ...
Et bien entendu, toutes les sciences "dures" - parmi lesquelles l'informatique qui peut grandement nous aider à modéliser et simuler.
Le tout étant chapeauté par la Morale et l'Ethique. Morale au sens français = règles traduisant le respect de l'autre ; Ethique au sens français = discussion sur l'application de la morale aux cas particuliers quotidiens (éventuellement complété par le sens Anglais : définition de ce qu'on veut faire et respect de ce qui a été prévu).
Au passage, on remarquera que la définition anglaise de l'éthique est incomplète et dangereuse. Le nazisme était bien défini et l'application industrialisée ... chacun comprendra l'ardente obligation de compléter avec la vision française...
Je tiens à saluer au passage, la démarche de refondation de l'Economie faite par le Club DD du CSOEC, avec comme principal animateur Michel Veillard, qui est naturellement remonté au niveau Ethique. Bravo ! Ce "détour" s'est révélé plus long qu'il ne l'aurait souhaité. Nous allons quand même 10 ou 100 fois plus vite que lors de nos 2 premières approches au sein d'Interfrench et de "NousTous", parce que des solutions ont été trouvées ! Il reste maintenant le temps de prise de conscience, de réappropriation et de "pontage" avec différentes formes de comptabilité (classique, universelle, intentionnelle).
La "NeuroDynamique" va étudier la DYNAMIQUE de construction des images et des décisions, en partant d' informations floues et partielles, en particulier les INTENTIONS autant que les REALISATIONS. J'ai formalisé 5 types de logiques floues allant dans ce sens :
- neuronale,
- réflexe (alarme),
- associative,
- affective,
- mapping, complétant différentes méthodes analytiques, comptables et fiscales avec lesquelles nous devons garder la compatibilité ascendante. Je serais évidemment très heureux de partager et creuser ces notions avec des labos et des volontaires ...
La "NeuroDynamique" travaillera la dérive des attracteurs neuronaux vers les maladies mentales.
- Que ce soit la "réification" - maladie actuelle des financiers qui font comme si les symboles (la valeur de produits dérivés 1er degré) étaient des réalités (de vrais produits) ... de sorte qu'ils sont devenus incapables conceptuellement de retrouver les sous-jacents de leurs produits "toxiques". (je trouve hallucinant qu'on laisse de tels "monstres conceptuels" exister ...)
- que ce soient toutes les formes de pouvoir / despotisme / népotisme ...sans commentaire
- que ce soient toutes les formes de manipulation et d'hypnose collective. Le "double langage" politique ou les "séductions" marketing doivent être clairement explicitées et surtout remplacées par la valorisation du temps consacré par chaque individu à la préparation de son avenir individuel et collectif.
La "NeuroDynamique" doit au contraire quantifier et développer toutes les actions de groupes conduisant à une meilleure visualisation de notre avenir.
Par exemple une étude de l'INSERM montrait, il y a une dizaine d'années que les chômeurs coûtaient 17 % de plus à la sécurité sociale que les non chômeurs. J' aimerai bien faire l'expérience de valorisation de toutes les personnes et de tous les groupes avec les nouveaux types de traceurs intrinsèquement stables. Je suis persuadé que le chiffre INSERM (17 %) est bien plus faible que les résultats que nous obtiendrons. Normalement, une personne qui "a la pêche" n'est plus malade !
La "NeuroDynamique" doit travailler la structuration et la complétude des informations pour faire émerger des synergies, des envies de faire, des réalisations concrètes et des points de repères (entre autres les prix de référence). - objet du contrat signé avec le Club DD ... Là encore, nous pouvons TOUS ENSEMBLE accroître les moyens de toutes les expériences que nous connaissons
La "NeuroDynamique" doit travailler l'Homéostasie (équilibre dynamique avec transformation) entre systèmes différents, faciliter leur "cross fertilisation" pour conduire progressivement vers un peu plus d'équité entre riches et pauvres locaux ou distants. - objet du contrat en négociation avec nos amis étrangers -
C'est en travaillant ce sujet de correspondance entre cultures, que j'ai réalisé que nous vivons l'émergence d'une nouvelle science;
NOUS SOMMES A L'AUBE D'UNE EVOLUTION CONCEPTUELLE SANS PRECEDENT. NOUS POUVONS RECOMMENCER LE B...AZAR DE L'INFORMATIQUE ... NOUS POUVONS AUSSI CONSTRUIRE DES BASES REFERENTIELLES INTERNATIONALES SOLIDES.
LE PRESENT TEXTE EST UN PREMIER APPEL A CREER ENSEMBLE, PROBABLEMENT DANS UN CADRE "COMMON SCIENCE" UNE NOUVELLE SCIENCE QUI DOIT AIDER NOTRE PAUVRE PETIT CERVEAU A SE CONNECTER HARMONIEUSEMENT AVEC DES NIVEAUX QUI LE TRANSCENDENT TOTALEMENT.
Merci pour vos réactions.
Claude PERIGAUD. 06 08 34 76 62