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Réflexions.

Par Ananda
On ne voit que ce que l'on veut, ou ce que l'on s'autorise à voir.


Les "bourrages de crâne" cognitifs et culturels aveuglent. Le problème est que l'on ne peut pas s'en affranchir.


La science est une suite de révolutions.


L'Homme se croit supérieur aux Bêtes parce qu'il a de l'imagination.
Ce qu'il oublie trop vite, c'est que son imagination a des limites.


Qui veut ÊTRE QUELQU'UN est souvent qui a le sentiment de n'être PERSONNE.


Il est toujours très difficile, avec l'Homme, de faire la part de ce qui est purement programmé (génétiquement, biologiquement), stictement individuel de ce qui est de l'ordre du social, du mimétique.


Le silence est une autofécondation.


L'harmonie est toujours à la merci du chaos.


Dans l'ensemble, je crois qu'il vaut mieux appréhender le monde comme un chatoiement, un miroitement plutôt que comme un assemblage d'objets, de formes bien précises.


Formidable mémoire ! Qui maintient le lien avec notre passé.
Fantastique mémoire ! Qui participe si bien à l'unité, à la continuité de notre être !


Passé - présent - avenir (sans volte-face possible) : n'est-ce pas la preuve d'un commencement et d'une fin à l'échelle cosmique, fondamentale ?
L'univers en tant que "système physique" voué à l'entropie n'a pas de mémoire. Apparemment, il se contente de "foncer", toujours dans la même direction.
(Apparemment encore), seul le mental humain (par le phénomène de la mémoire) serait susceptible de revendiquer et même d'esquisser une certaine forme de retour en arrière.


L'Homme est un singe atteint d'hypertrophie de la masse cérébrale. C'est ce qui le rend excessif.
Cela lui permet tout aussi bien d'aller plus loin que les autre bêtes que de disjoncter complètement.


L'ego de certaines personnes est une amibe. Il cherche à glisser ses pseudopodes partout. Il enveloppe tout ce qui passe à sa portée, le phagocyte : c'est l'assimilation.
Etant "central", tout doit converger vers lui; tout doit passer par lui. C'est une question de contrôle. Il panique volontiers dès que quelque chose ou quelqu'un lui échappe. L'excès de surdimension, de besoin de reconnaissance l'amène à s'immiscer, s'intercaler partout. Il peut se refermer sur vous tel une pieuvre. Il vit la différence comme une espèce d'atteinte.
Comment appeller ce genre de maladie ?
Effacer l'autre, pour qu'il ne vous "vole pas la vedette". Le réduire à l'état de simple spectateur passif ou, à la rigueur, d' "assisté" qui bénéficie de votre attention rien que pour que soit souligné à quel point vous êtes généreux, important, aussi indispensable au monde qu'une mouche du coche.
Comme il y a des "univers en expansion" (c'est le cas du nôtre), des pays et des civilisations expansionnistes, il y a ce qu'on pourrait dénommer des "egos en expansion", atteints de véritable boulimie.
La civilisation occidentale, étant "expansionniste" et d'ambition planétaire, quoi de moins étonnant qu'elle cultive, encourage ce type de comportement excessif, pathétique ?


P. Laranco.

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