Sur l’ensemble de la France, un tiers des publications scientifiques émanerait en réalité de l’île de France. En revanche, sorti du financement de matériel de recherche, des bâtiments universitaire, et de quelques bourses, il n’existait pas à proprement parlé de politique dans le domaine de la recherche avant 2003.
Ce sont en effet les Etats Généraux de la recherche en 2003 qui ont provoqué une réelle prise de conscience conduisant à une démarche de valorisation de la recherche. Concrètement le budget alloué est passé 68 millions d'euros en 2004 à 152 millions d'euros 4 ans plus tard et peu à peu des idées concernant la recherche ont émergées, avec notamment le choix de Domaine d’Intérêt Majeurs (DIM), qui sont aujourd’hui au nombre de 14. L’institut Emile du Châtelet (IEC) qui s’intéresse aux questions de sexe, de genre et aux recherche sur la femme en fait notamment parti. "Nous voulions financer non seulement des réseaux d'acteurs de la recherche établis, mais aussi des réseaux émergents sur des thématiques de sciences humaines et de sciences du vivant", explique Marc Lipinski (Voir une vidéo ici), vice-président (Verts) chargé de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. L'Institut francilien de recherche des atomes froids (là) ou l'Ecole d'économie de Paris (ici) sont deux autres des 14 DIM que compte l’île de France.
Finalement, avec plus de 200 allocations de recherche accordées chaque année (soit 1550 euros net par mois et ce pendant trois ans) à des doctorants ou post-doctorants, cette politique ne peut qu’être encouragée, car elle favorise d’un même coup la recherche et les jeunes dans un pays qui en a grand besoin.
Pour aller plus loin : Article LeMonde ici, articles et livre sur les Etats généraux de la recherche ici et là.