Ils sont sûrement déjà passés chez vous, mais au cas où, on vous conseille vivement :
Le dernier pour la route
La première fois je pense que l’alcoolisme est traité au cinéma. C’est très bien joué et on en sort bouleversé.
A l’origine
Ne vous arrêtez pas au scenario et courez voir ce film plein d’humanité. Rha la boule d’angoisse générée par ce film !
Le père de mes enfants
L’amour de Paris et du cinéma en un film.
Welcome
Un Calaisien rencontre un clandestin voulant rejoindre l’Angleterre à la nage. Ça n’est évidemment pas drôle mais c’est un film qui marque.
Je ne sais pas vraiment pourquoi mais ce festival me procure un bonheur immense. Il me donne aussi un peu le mal du pays (pas trop). Comprendre des dialogues dans les moindres détails, avec leurs subtilités et baigner, le temps d’une séance, dans le confort d’un pays où tout est facile, me rappelle que parfois ici, c’est dur. D’autant plus que je suis sourde comme une pelle. Lorsqu’on joue les plantes vertes dans les bars bruyants, qu’on évite le téléphone à tout prix et qu’on est connu pour prendre un chameau pour du foie de veau, il ne faut pas s’étonner si le client répète pour la troisième fois sa phrase dans la conf call.
Je sais que mes moments de solitude ici (profonde parfois) seront compensés un jour. En attendant, je me sens de temps en temps… lost in translation…