En créant Google Editions, la société veut séduire en même temps les possesseurs de tablettes (iPad), de Readers (Kindle, Nook, Cybook...) et de smartphones (iPhone, Blackberry...). Ainsi, la lecture d'un livre numérique pourra être poursuivie sur différents appareils, après la création d'un compte utilisateur personnel, lié à une messagerie. La devise de Google étant « acheter où on le souhaite, lire sur tous les supports ».
30 000 éditeurs sont dores et déjà associés au projet. Google et les éditeurs se répartiront les bénéfices comme suit : 35% pour Google et 65% pour les éditeurs. Google associe les libraires à Google Editions et dans le cas d'un livre vendu via une boutique en ligne, c'est l'éditeur qui fixe le prix du livre et se partage 55% des bénéfices avec Google. Le reste revient à l'éditeur.
Philippe Colombet a déclaré que Google ne produirait pas une tablette dédiée exclusivement au livre, mais plutôt une tablette hybride, sur le modèle de l'iPad qui sera disponible bien après celle-ci.