Difficile démolition des "fortifs" à la pioche, à la pelle et à la barre à mine...

Printemps 1921.
On commence par araser les fortifications entre la Porte de Canteleu et la rue de La Bassée.
Les terrassiers s'attaquent au remblai à la pelle et à la pioche
C'est financièrement une très lourde charge qui incombe à la Ville dont les dettes sont énormes après la dernière guerre.
Au mois de mars 1920, les premiers coups de pioche auraient dû être donnés mais des difficultés administratives ont surgi qui ont entrainé des retards dont personne ne se plaignait.
On avait abattu les arbres pour niveler le terrain
.Les travaux furent tellement lents qu'il passa beaucoup d'eau dans les méandres de l'Arbonnoise avant que le nivellement soit achevé.
En 1923, les explosions se succèdent, le déblaiement s'ensuit parce que les casemates de la rue de La Bassée ont des murs si épais qu'on les fait sauter à la" cheddite".
Ceux qui verront l'achèvement du démantèlement regretteront sans doute la pittoresque ceinture d'arbres, de vieux murs et de fossés.
Le but est de pouvoir bâtir des logements dont la Ville manque cruellement et d'améliorer la circulation. Source G.H.I.