Même si le géant américain revendique déjà la numérisation de près de 12 millions de livres, son rêve de constituer, à travers sa plateforme dédiée Google Books, la plus grande bibliothèque du monde rencontre, depuis quelques mois, des obstacles importants.
Google a dû verser des millions de dollars aux auteurs et éditeurs du monde anglo-saxon alors qu’en France, le syndicat national de l’édition (SNE) demande à ce que les éditeurs puissent se sortir de l’accord signé en 2005. De son côté, le groupe La Martinière a obtenu devant la justice française une condamnation de Google qui doit lui reverser 300.000 euros de dommages et intérêts
L’accord soutiré au ministère de la Culture italien est donc, pour Google, une belle remonter en selle. En plus, c’est directement le gouvernement italien qui a signé. De son côté, le ministre italien de la Culture, Sandro Bondi, s’est félicité de cette avancée.
Les fonds numérisés seront accessibles à tous via Internet. Il faudra attendre deux ans pour que l’ensemble du million de livres se retrouve sur la toile. Mais on annonce déjà la présence de titres des plus intéressants avec, notamment les écrits de Kepler et Galilée ainsi que des herbiers et des pharmacopées du XIXe siècle.