On aurait aimé arpenter davantage les ruelles, plonger dans la ville. En son coeur.
Y percevoir d'autres veines que celle du monument classé et du chic de plage. Mais c'est le genre et c'est déjà pas mal. Regardé l'émission terroir de France 3, mercredi.
Au menu : Nice & La Riviera. Un coup de projo rapport au comté de Nice.
Une découverte, vraiment. Surtout pour les gens du ciel gris ou du ciel blanc comme moi dont l'expérience Niçoise se limite à avoir traversé la promenade des anglais et à avoir arpenté Saint-Jean-Cap-Ferrat en se disant ils sont fous ces gens du sud.
On retient la lumière, évidemment, surtout. Cette lumière et ce bleu, de ciel, de mer. Tout part de là. Tout y vient. Tout y revient. Mais la cambrousse n'est pas mal non plus.
On voit aussi Nice sous d'autres facettes, à commencer par les Anglais, à suivre par les Russes en passant par la figue et l'olivier.
On note du richissime et de l'audace dans les masures, avec pour ma part l'étonnement d'apprendre que Le Corbusier a construit ici un cabanon de bois précurseur. Un peu de mystère aussi. Avec cette maison au nom étrange, la villa E 1027.
Et si l'on ne parvient pas à totalement décrocher de l'idée Côte d'Azur bling bling, le faut-il d'ailleurs, on sent transpirer une terre à vivre, une terre qui a bien vécu, une terre qu'on a envie d'aimer, à l'instar de . Une ville d'histoire, aussi à l'instar de ses remparts préservés sous le tramway. Je me faisais d'ailleurs la remarque que si à Paris, c'était sous les pavés la plage, à Nice, c'était sous la plage les pavés.
A noter pour la petite histoire que l'origine du nom de la ville repose sur deux des hypotheses : "Nis-" viendrait du ligure "source d'eau douce" ou alors du grec Nikaia : celle par qui la victoire arrive ; la transcription latine est Nicæa ou Nicaea.