Burn after robert

Publié le 11 mars 2010 par Carmel

Aujourd’hui on fait encore dans mon intimité. Mais pas que. Quoique.

Je vais vous parler de mes quadriceps. Et de Georges Clooney. What else ? ben, c’est tout. J’entends vos cris, je vous arrête de suite. Après la campagne d’auto-promotion fortement teintée capitaliste et économie de marché de golden-Mel, je ne vous annoncerai pas un contrat de sponsoring avec Nescafé.

Non, la déception serait trop forte pour vous. Imaginez, le gaucho-verdo-Roberto maqué avec une société qui vend des dosettes hyper-polluantes. A hyper-cher. Dans des magasins de pseudo-hyper-luxe. Bref un pur concept marketing. Non, çà ne sera jamais possible. D’ailleurs je résiste depuis des mois à la pression 10 000 bars exercés par Mel pour obtenir  une de ces fameuses machines à paillettes.

Mais non, c’est non.

Après ce bref développement qui n’était pas destiné à vous indiquer pour qui voter dimanche. Mais allez voter quand même. Revenons à Georges.

Je ne connais pas Georges Clooney. Enfin pas personnellement. Et pourtant je sais que,  Georges et moi, quand on a un problème, on court. Quand on est stressés, on va courir. Quand on s’engueule avec sa dulcinée, on va courir.

Comment je sais pour Georges ? disons que j’ai mes sources. Elles tiennent  en 3 lettres, D-V-D. oui, le DVD de Burn after reading des frères Cohen. Un film totalement surpenant, du début à la fin. Très second degré. Avec un brillant jeu d’acteurs à contre-emploi. Brad Pitt en prof de fitness décérébré. Et Georges en ahuri qui veut aller courir chaque fois qu’il a un problème. Et qui fait de l’humour qui tombe à plat. Quand je vous disais qu’il y avait du Georges en Robert

 

Voilà, cet article est presque terminé.

Mais je ne vous ai pas encore dit l’essentiel. J’ai mal au quadriceps droit. Pas de déchirure, pas d’élongation. Juste une  douleur supportable mais permanente. A la marche et à la course.

Le bon sens inciterait l’être presqu’humain que je suis à consulter. Un médecin. Oui mais bon sens ne rime pas avec marathonien en préparation. D’autant que le marathonien connaît déjà la réponse du médecin. R-E-P-O-S. Alors il préfère ne pas consulter. Pour ne pas creuser le trou de la Sécu aussi.

Le marathonien en préparation préfère parler à son quadriceps. Lui montrer qui est le maître. Essayer divers trucs. Ingurgiter de la phytothérapie type reine des prés. Violenter le quadri en l’étirant. En lui appliquant des cataplasmes brûlants. En le torturant. Même. Parfois. Toujours au Compex pour lui faire avouer qui l’a soudoyé pour l’empêcher de courir. Au pire, le quadri craquera. Au mieux, comme disait Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra avant le marathon de Berlin en 1883 : « Ce qui ne tue pas mes quadriceps les rend plus forts« .

Bon faut que je vous laisse. J’ai 8 fois 500 mètres à faire ce midi ! Burn after Robert… je vous tiens au courant de l’état de mes quadri sur Twitter.

PS : la ressemblance est quand même frappante entre la photo de Georges et celle de Robert sur la droite. Et pas seulement au niveau de la couleur des tee-shirts. 

Crédit photo : nightkitchener.blogspot.com et lehighvalleylive.com