Idiomathique du jour
Un quadrillage est formé de droites parallèles qui se coupent perpendiculairement.
Helge von Koch et son flocon
Le mathématicien suédois Niels Fabian Helge von Koch est mort le 11 mars 1924.
Il est surtout connu parce qu'il a donné son nom à une des premières fractales: le flocon de Koch.
On peut observer d'autres fractales du même type sur le site Labomath.
Louis Bachelier : aux origines de la finance mathématique
Le mathématicien français Louis Bachelier est né le 11 mars 1870.
Il est aujourd'hui considéré comme un précurseur de la théorie moderne des probabilités et comme le fondateur des mathématiques financières.
On peut trouver sur Numdam ses textes "Théorie mathématique du jeu" et "Théorie de la spéculation" qui sont aussi disponibles sur amazon.
Le livre "Louis Bachelier : Aux origines de la finance mathématique" rassemble des articles proposés à l'occasion du centenaire de la soutenance de sa thèse "Théorie de la spéculation" en 1902. On le trouve aussi sur amazon.
Joseph Bertrand et son paradoxe.
Le mathématicien français Joseph Louis François Bertrand est né le 11 mars 1822 à Paris.
Il a conjecturé le postulat de Bertrand qui affirme que si n est un entier naturel supérieur ou égal à 1, alors il existe toujours au moins un nombre premier p tel que n<p<=2n. Cette propriété a été démontrée par Tchebychev et est donc aussi appelée théorème de Tchebychev.
On lui doit aussi en probabilités le paradoxe de Bertrand: il consiste à choisir au hasard une corde d'un cercle donné et d'estimer la probabilité que celle-ci soit de longueur supérieure au côté du triangle équilatéral inscrit dans le cercle. Le paradoxe est que cette probabilité dépend du protocole de choix de la corde.
On peut consulter son ouvrage "Calcul des probabilités" sur Gallica.
Le Verrier, un calculateur de planètes
L'astronome et mathématicien français Urbain Le Verrier est né le 11 mars 1811.
Il est devenu célèbre pour la découverte de la planète Neptune par des calculs mathématiques seuls. Devant l'Académie des Sciences, Arago prononcera la célèbre phrase : "M. Le Verrier vit le nouvel astre au bout de sa plume."
Il avait aussi calculé, pour 1877, l'année de sa mort, le passage devant le soleil de la planète Vulcain, planète qui finalement n'existe pas...