Des journalistes qui posent des questions connes

Par Robertandco

Mercredi 3 mars - JT de 20h de France 2

Pour une fois qu'on a une catastrophe d'envergure en France les journalistes semblent bien décidés à creuser le filon. On les comprend un peu Robert's Land. Les pauvres ! Des évènements aussi inattendu, qui concernent l'ensemble de la France et provoquent plus de 2 décès avec un scénario qu'on avait réussi à confiner aux terres africaines… depuis le décès raté de Johnny par Delajoux, ils n'avaient pas eu d'occasions aussi belles !

Alors depuis dimanche 28 février, tout le monde sur le pont !

Les chefs de rédactions ont rapatrié d'urgence tous leurs envoyés spéciaux depuis le fin fond du monde pour quadriller chaque kilomètre carré de la région vendéenne. Pas une famille sinistrée, pas une veuve éplorée ne doivent passer entre les mailles des caméras. Tous les éleveurs ayant perdus leurs troupeaux ou des curés leurs ouailles doivent faire les gros titres dans les semaines à venir. Ainsi semble en avoir décidé Arlette Chabot et consœurs.

Pour qu'on ne fasse tout de même pas une overdose de bulos vendéens, on a droit à des petits extras, comme celui sur les inondations de Vaison-la-Romaine en 1992.

Le journaliste nous remémore les faits pour que tout le monde puisse suivre, y compris ceux qui à l'époque, comme Robert, s'inquiétaient surtout de la prochaine tété. On interroge le maire qui nous fait son petit numéro de bon St Maritain. En même temps s'il avait sorti du «  J'en ai rien à faire, on continu à construire en zone inondable ! Ça fait des impôts en plus. C'est la crise pour tout le monde et on n'a plus de taxe professionnelle bordel ! », ça aurait encore faire des histoires pas possibles… Et on finit en interrogeant les rares autochtones résistants encore et toujours à l'envahisseur aquatique. Le  journaliste leur demande s'ils ne sont pas angoissé à l'idée d'habiter là où une vague indonésienne peut, à chaque instant, venir les massacrer dans leur sommeil. Ce à quoi une dame répond que de toute façon elle n'a pas trouvé mieux ailleurs, et un monsieur que, de toute façon aussi, il faut bien vivre quelque part.

On espère que le gars qui a pensé le reportage (s'il l'a pensé avant de le tourner) n'a pas fait de trop longues études avant d'obtenir sa carte de presse. Genre une école de journalisme à 3 000€ l'année. Ce serait vraiment du gâchis que d'avoir usé du prof pour aussi peu de résultats !

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Sinon, dans la même veine, Robert étant toujours aussi désireux d'aider tout le monde, on lui propose de se rendre fissa au Groenland et de poser aux Inuits cette question, à laquelle doivent songer pas mal d'humains, surtout des noirs sortis fraichement du bled.

«  Si on considère, qu'à l'origine du tout début, l'humanité vient de l'Afrique - soit une température plus que confortable, on peut savoir ce qui vous a pris de venir habiter ici ?! Et surtout d'y rester ? Vous ne vous êtes pas dit en arrivant : « Bordel les gars, c'est pas possible ! Y fait trop froid !! Prenez les meufs et les mioches, on rentre au bled ! ». Ça vous a pas traversé l'esprit à vous les Inuits ?! »

Ouais, ça c'est de la grosse question intelligente qui aidera vraiment les anthropologues sur l'énigme de la dissémination de l'espèce humaine mais aussi,  et surtout, les politiques à comprendre pourquoi tous les noirs veulent poser leurs valises plus au Nord !