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Fais ce que dois!

Publié le 10 mars 2010 par Hoplite

louis_schweitzer.jpgPétition pour demander la suppression de la HALDE

Cette pétition sera transmise à Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

Connaissez-vous la HALDE1 ? La Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité a pour mission de lutter contre les discriminations. Qu'est-ce qu'une discrimination ? La HALDE donne cette définition :

Une discrimination est une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi, comme l'origine, le sexe, le handicap etc., dans un domaine visé par la loi, comme l'emploi, le logement, l'éducation, etc.

Cette définition oublie volontairement le premier sens du mot « discriminer » en français - non péjoratif - (acte de l'intelligence qui sépare les choses différentes), et renvoie à une vision égalitariste de la société.

Discriminer, c'est choisir. Choisir, c'est être libre.

Il n'y a qu'un seul domaine où la discrimination n'est pas acceptable, c'est celui de l'égalité des individus devant la Loi. Chacun, quel que soit sa couleur, son sexe, sa religion, sa profession, etc. doit être traité de la même manière par la Loi. Sur ce point, et seulement sur ce point, combattre la discrimination est indispensable. Mais il n'y a pas besoin d'un organisme dédié pour cela !

Depuis sa création, la HALDE n'a cessé de montrer son inadéquation avec la réalité (par exemple en suspectant des textes de Ronsard de faire de la discrimination anti-seniors). Vous pourrez trouver une liste assez complète des affabulations de la HALDE sur le site de Riposte Laïque2.

Au-delà du ridicule, au-delà de l'inutilité, la HALDE présente des dangers pour la liberté, et elle vient récemment de le confirmer3. Elle vient de se faire l'alliée d'une islamiste militante, dans son combat pour imposer son voile islamique dans la crèche où elle travaille, au mépris du règlement intérieur de la crèche, laïque bien entendu.

« En 1992, une femme se fait embaucher, sans voile, bien sûr. Petit à petit, elle vient avec un bandana, puis le bandana progresse, insidieusement, et devient un voile à l'iranienne. Cette femme commence à tenir des discours militants, contre l'homosexualité, contre les mécréants, contre les juifs, et sème le trouble dans l'institution. Elle réussit à imposer des repas hallal, le midi, quand elle a la responsabilité de passer les commandes. [...] Elle entame un rapport de forces avec sa hiérarchie, ne veut pas le retirer, refuse de quitter les lieux, et, en toute logique, se fait licencier pour un ensemble de fautes lourdes. Affaire classée ? Que nenni ! [...] La brave dame demande donc à l'association 80 000 euros de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Après tout, une policière qui refuse de retirer son voile est payée depuis six ans, pourquoi ne pas essayer ? Et naturellement, elle est appuyée dans sa démarche par... la Halde ! »

Laissons le mot de la fin à Malika Sorel :

« Est-il un tant soit peu responsable d'avoir créé une structure telle que la HALDE, financée par le contribuable, qui s'ingénie à diviser le corps social de notre pays en dressant des catégories de personnes les unes contre les autres et en injectant, chemin faisant, haine et ressentiment des uns envers les autres ? [...] Quand donc un député aura-t-il le courage, lors des questions au gouvernement, d'interpeller nos ministres sur ce scandale, et de demander la dissolution du machin présidé par Schweitzer, qui est devenu une machine de guerre contre la laïcité, et le bras armé de la discrimination positive contre l'égalité républicaine ? »

c'est ici!

On apprend aujourdhui qu'une polémique concernant le futur président de ce machin ridicule qu'est la HALDE a éclaté aprés les déclarations de Longuet appellant à choisir un candidat plus blancos que Malek Boutih pressenti depuis quelque temps pour prendre la relève du sinistre personnage ci-dessus.

Tout cela est dérisoire. Pourquoi pas l'enflure Bouteflika? Au moins les choses seraient plus claires et l'ethno-masochisme assumé.

Dérisoire car depuis quelques décades, l'Europe ne fabrique plus d'européens, ou à la marge.

Parce qu'il n'y a dès lors que deux perspectives pour ces communautés extra-euroépennes (maghrébines, sub-sahariennes, Turques, etc.) en Europe: faire sécéssion ou rentrer dans le rang au sein d'une structure impériale englobante forte (coercitive, la loi de Rome). Le moins qu'on puisse dire est que not'président, le bon Van Rompuy, aimablement qualifié de "serpilliere mouillée" et de "petit guichetier de banque" par l'excellent Farage, n'a pas la gueule -ni les desseins- de Marc-Aurèle...

HALDE ou pas, l'avenir c'est la sécession.

A moins que..Bayrou?

Petit rappel utile à l'égard des innocent(e)s sur la génèse de cette geste "anti-raciste"...

482399359.jpg« Pour ne prendre qu'un seul exemple, il y a bien peu de chances que le mot d'ordre « Volem viure al païs », qui fut, comme on l'a peut-être oublié, l'étendard des paysans du Larzac, soit désormais perçu par un jeune téléspectateur autrement que comme un appel Poujadiste à rejoindre la bête immonde. Pour comprendre comment on a pu en arriver là, il est donc nécessaire de rappeler quelques faits.  C'est en 1983-1984 -comme on le sait- que la Gauche française dut officiellement renoncer  (car, dans la pratique, ce renoncement lui était, depuis longtemps, consubstantiel) à présenter la rupture avec le capitalisme comme l'axe fondamental de son programme politique. C'est donc à la même époque qu'elle se retrouva dans la difficile obligation intellectuelle d'inventer, à l'usage des électeurs, et tout particulièrement de la jeunesse, un idéal de substitution à la fois plausible et compatible avec la mondialisation, maintenant célébrée, du libre-échange. Ce sera, on le sait, la célèbre lutte « contre le racisme, l'intolérance et toutes les formes d'exclusion », lutte nécéssitant, bien sûr, parallèlement à la création sur ordre de diverses organisations antiracistes, la construction méthodique des conditions politiques (par exemple, l'institution, le temps d'un scrutin, du système proportionnel) destinées à permettre l'indispensable installation  d'un « Front National » dans le nouveau paysage politique. C'est donc précisément dans cette période très trouble et très curieuse -pour tout dire très Mitterrandienne- que les médias officiels furent amenés progressivement à donner au mot de populisme- qui appartenait jusque là à une tradition révolutionnaire estimable- le sens qui est désormais le sien sous le règne de la pensée unique. » (Michéa, L'enseignement de l'ignorance)

(photo: projet de signalisation urbaine)


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