Tout de suite, mes impressions !
Quatrième de couverture.
A l'âge de cinq ans, Matilda sait lire et a dévoré tous les classiques de la littérature. Pourtant, son existence est loin d'être facile, entre une mère indifférente, abrutie par la télévision et un père d'une franche malhonnêteté. Sans oublier Mlle Legourdin, la directrice de l'école, personnage redoutable qui voue à tous les enfants une haine implacable. Sous la plume acerbe et tendre de Roald Dahl, les événements se précipitent, étranges, terribles, hilarants. Une vision décapante du monde des adultes
Mon avis.
Décidément, je regrette de plus en plus de ne pas avoir lu Roald Dahl plus jeune, je suis certaine que j'aurais encore plus apprécié la lecture de ses livres si je les avais lus à l'âge convenu.
La lecture de Matilda est vraiment très agréable et malgré l'accessibilité de l'écriture pour les plus jeunes, la mi femme - mi enfant en moi a vraiment tout apprécié dans ce récit : l'histoire, les personnages et le style de l'auteur.
Relativement à l'histoire, celle-ci reste très simple et ancré dans un monde qui mêle à la fois réalité et fantastique. Rien de très compliqué ici, on suit les (més)aventures d'une petite fille de 5 ans, surdouée et totalement incomprise dans sa famille. Elle entre à l'école où elle rencontre une institutrice qui se rend vite compte de son potentiel, mais malheureusement ce sentiment n'est pas partagé la directrice de l'école, Mademoiselle Legourdin, qui traite les petits enfants comme de la vermine. Petit à petit, grâce à sa grande intelligence, Matilda va donner des leçons à ces méchants adultes (son père ou Mademoiselle Legourdin) pour les "punir" des injustices qu'ils lui font subir à longueur de journée.
L'histoire se finit bien évidemment bien sur un ton moraliste assez voilé qui démontre aux jeunes enfants qu'il ne sert à rien d'être malhonnête dans la vie ni horrible avec les autres car cela nous retombe toujours dessus à un moment ou à un autre.
Les personnages sont ici très stéréotypés : soit on se retrouve en face d'un gentil vraiment gentil (Madame Candy ou encore Matilda), soit face à un horrible personnage qui ne nous inspirera qu'un sentiment de profond mépris, voire de la haine (Les parents de Matilda, Mlle Legourdin). On se prendra vite d'amitié pour cette jeune fille pas comme les autres, qui du haut de ses trois pommes, a déjà lu plus de livres qu'une grande majorité d'adultes, avec une maturité et une intelligence incroyables pour une enfant d'un telle âge.
Madame Candy est le profil type de la jeune institutrice que l'on rêverait d'avoir à l'école lors de nos premières années quand on apprend à lire et à écrire. Elle est douce et patiente, contrairement à l'horrible Legourdin qui croit encore que la méthode forte est la meilleure pour obtenir des résultats avec de jeunes enfants, et vu les méthodes employées, je me demande encore comment elle a pu accéder au rang de directrice ! Comme il est dit dans le livre, son comportement est tellement gros que personne ne peut y croire.
L'écriture de Roald Dalh est simple et très humoristique. Il est toujours plaisant de lire sa plume, loin d'être rébarbative. Que du contraire, petits et grands y trouveront leur compte ! L'écriture est rythmée, dynamique et fluide, dès lors le lecteur ne s'ennuie pas, il se passe toujours quelque chose.
De plus, les illustrations de Quentin Blake apportent un petit plus et nous font vivre encore plus l'histoire de l'intérieur. Une belle réussite !
En conclusion, j'ai passé un excellent moment de lecture avec Matilda ! C'est très frais et assez rapide à lire ! Un moment de pure détente quand vous avez un peu de le cafard !
Note finale : 9/10
- Histoire : 9.1/10 (histoire simple mais très rafraîchissante)
- Personnages : 7.9/10 (trop caricaturaux, trop stéréotypés)
- Écriture : 10/10 (un style rythmé et dynamique, sans longueur, j'adore !)
Pour d'autres avis sur Matilda : Bibliomania
Challenge Livraddict 2010 : 2/15
Matilda de Roald Dalh (VO : Matilda)
Aux Éditions Gallimard Jeunesse (Folio Poche), 2007
256 pages