Le Parlement cède : enfonçons le clou

Publié le 10 mars 2010 par Kalvin Whiteoak

C’est fou comme le parlementaire de tous poils a la trouille de ne pas être réélu dans son confortable fauteuil de velours et dans ses avantages pécuniaires et autres. Il suffit que le peuple le gifle à bon escient un dimanche pour qu’il remette immédiatement le mercredi déjà les pendules à l’heure et se soucie soudain un peu plus, pas assez encore, du sort des citoyens de ce pays.

Le Conseil national est en effet revenu aujourd’hui sur ses positions débiles antérieures au sujet de la loi sur le chômage, au nom de la justice sociale ..

Le dramatique PLR Charles Favre, sorte de gnome UDC qui s’ignore, n’hésite évidemment pas à montrer sa bouille inénarrable en première page du Temps pour parler de « juste équilibre entre le souci social et responsabilité » justifiant son opposition manifestée jusque dans le dernier vote à toute main tendue vers le chômeur.

En fait, il ne pense pas une seule seconde ce qu’il dit, mais devait bien trouver une explication politiquement correcte à ce soudain retour de manivelle.

Il faut que le peuple comprenne que le bâton sur le cul est le seul langage que comprenne le parlementaire de base. On en a la preuve flagrante aujourd’hui et s’il faut se réjouir de ce début, il nous enseigne qu’il ne faut surtout pas relâcher l’étau.

Les ennemis de la vraie démocratie peuplent les couloirs dorés de la Berne fédérale, camouflés sous une série d’AOC patriotiquement marquées et aussi diverses que UDC, PLR, UDF ou PDC, etc. Ce petit monde vit sous une cloche à fromages qui le protège des atteintes du monde extérieur. Il s’auto-régule et ne vit que pour lui, pour son propre confort. Ne pas s’en rendre compte est une erreur grave.

On doit absolument  faire en sorte de condamner au chômage politique en 2011 celles et ceux qui ont osé imaginer et soutenir des positions aussi extrémistes et irréalistes que celle du PLR susmentionné.

Et sans indemnité, ils auront gagné suffisamment longtemps leur vie sur le dos du peuple en ne proposant que des inepties à rebours de toute logique économique, sociale et politique.