Vous avez tous entendu parler de la déclaration de Nicolas Sarkozy en 2008 quand il voulait construire dans les zones inondables de la Seine. Un an plus tard, il ne comprend pas qu'on ait construit dans les zones inondables en Vendée.
Ces derniers temps, il a multiplié ce genre de volte-face. Samedi dernier, en visite au salon de l'agriculture, il déclarait aux agriculteurs qu'il y en avait marre de l'écologie et de ses contraintes. Rappelez-moi le nom du mec qui a lancé le Grenelle de l'écologie ? Celui qui se vantait qu'il avait promu la plus grande politique écologique ?
Hier encore, il déclarait que le résultat des élections régionales devait avoir des conséquences régionales. Au début de la campagne, il voulait politiser et nationaliser le débat. C'était avant la déroute annoncée, mais n'y voyez qu'une coïncidence.
Si on ajoute tous les dossiers où il promet une chose et s'empresse de faire le contraire comme sur la fin de la Françafrique, l'appel du procès Clearstream, les droits de l'Homme dans le monde et j'en passe et des bien pires.
On peut également ajouter tous les mensonges pour masquer sa politique réelle libérale comme la privatisation larvée de la Poste, de la justice, des prisons etc.
Prochain revirement après les élections, l'homme qui n'a pas été élu pour augmenter les impôts va nous en coller plein la poire... tout en maintenant le bouclier fiscal pour protéger ses amis les plus riches.
Dominik