Je descends donc à Washington à 22h30, avec deux heures de retard. Ma copine devait m’attendre à l’arrêt. Elle n’y était pas. Personne ne semblait l’avoir vue. Le quartier était un peu craignos, je commençais à paniquer. Les larmes aux yeux, je ne savais pas quoi faire. Elle n’avait pas de portable, je n’avais pas pris le nom ou l’adresse de l’auberge de jeunesse où nous allions dormir, je n’avais pas de plan de Washington…
Je débarquais dans une ville à l’arrache et ma copine était quelque part dans cette immensité. Il y avait un hôtel en face de l’arrêt de bus, je me suis dit que si vers minuit elle n’était pas là je prendrais une chambre et retournerais le lendemain à New-York pour que l’on essaye de se retrouver à la gare routière. Mais 1/2 heure plus tard, elle me retrouvait. Elle s’était trompé d’arrêt de bus et paniquait de ne pas me voir arriver ! Après une grosse crise de larmes et des embrassades, on a pu enfin se remettre de nos émotions et profiter de Washington. Dans mon malheur, heureusement que je suis arrivée deux heures en retard, sinon j’aurais bien paniqué à l’attendre aussi longtemps !
Pfiou, la prochaine fois on se retrouvera à l’auberge et j’aurai l’adresse !
«