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Le festival Exit (du 18 au 28 mars) lance à la Maison des arts de Créteil (MAC) une exposition intitulée « Dancing machine », autour de 20 installations numériques. Didier Fusillier, son directeur, fait le point.
Didier Fusilli
Didier Fusilli
Pourquoi monter dans un théâtre une exposition d’œuvres plastiques en lien avec un art du spectacle ?
Beaucoup d’œuvres naissent pour le Web, glissent dans les galeries d’art, avant de se retrouver sur une scène. Un créateur n’a pas tout de suite le budget nécessaire pour monter un spectacle. Dans l’exposition, certaines installations sont bâties autour de procédés qui vont passer sur scène : à Créteil, le public pourra bloquer de ses mains les rayons laser de Cassinelli. Demain, les danseurs joueront avec.
Fred Astaire danse sur les cours de la Bourse donnés en temps réel. Une installation de Holden fait virevolter parapluies et chaussures de claquettes. Pourquoi tant de danse ?
Pour les plasticiens, la danse est un choix. Celui du mystère, de la lumière et du mouvement. Paganelli filme des bouleaux à la cime desquels évolue une danseuse folklorique : c’est une vision d’une innocence fantastique que seule la danse permet. Chatonsky (le même artiste que pour Fred Astaire) conçoit une manière de faire danser des filles filmées en vidéo, sur la musique que le visiteur écoute sur son lecteur MP3. La danse est, aussi, un jeu universel.