Merci monsieur Kirkman! Numéro charnière, puisque dizaine, et The Walking Dead en reprend pour la route. Tout n’est évidemment qu’illusion et paranoïa dans sa version post-zombie d’une Amérique désincarnée, et notre bande de héros retourne en enfer. Ou presque.
On s’en doute, derrière le magnifique mur abritant la colonie où sont amenés Rick et comparses, il y a un terrible secret. Une énigme pour nous, lecteurs, qui ne durera pas. Voici donc le 70, et ses explications après quelques numéros nous ayant lentement amenés à l’abri. Oui, ils sont très bien organisés. Non, ils n’ont pas des ressources illimitées. Ayant trouvés refuge dans un ancien centre gouvernemental pile poil prévu pour ce type de catastrophe, ces « civilisés » l’ont trouvés en piteux état, ce qui aurait du fonctionner à plein régime n’étant qu’à moitié opérationnel. Pour faire court, ils ont quand même réussis à en faire un joli nid d’amour dans ce monde zombifié, et c’est déjà pas ma. Sauf que…
Sauf que Rome ne s’est pas construit avec des fleurs, et que derrière la tranquille communauté il y a du sang. Rick devient rapidement le centre des attentions, étant ancien policier de son état. Ni une ni deux, le voilà rasé et propre sur lui pour veiller à l’ordre interne pendant que les patrouilles armées surveillent les alentours. Pourquoi pas, notre héros est plutôt content, mais conserve son pessimisme : toujours se méfier des bonnes choses. Les survivants jusqu’ici sur la route ont au moins pour un temps un toit et une couverture pour dormir, laissons leur ça. Pour le reste, The Walking Dead se concentre de plus en plus sur les vivants, avec un certain succès, et continue de dérouler le fil de sa lente histoire, nous amenant ici une nouvelle confrontation à venir. Plus d’informations sur ces nouveaux venus dans la suite.
Ca fait du bien de se poser, depuis la prison en fait il n’y avait pas eu de vraie pause.