PS-MR et CDH : LA CRISE EST FINIE, MAIS « LA DÉGLINGUE » DE LA WALLONIE EST TOUJOURS LÀ

PS-MR et CDH :

LA CRISE EST FINIE, MAIS « LA DÉGLINGUE » DE LA WALLONIE EST TOUJOURS LÀ !

PS-MR et CDH, ces partis tampons centristes de gauche et de droite sont-ils responsables de la « déglingue » de la Wallonie, finalement de la paralysie et du sous-développement du pays ?

« La crise est finie », le retour à « l'Eldorado des politiciens bien pensants, à la solde des spéculateurs néolibéraux », "que nenni", voilà maintenant « le chaos » avec la « déglingue » pas seulement de la Wallonie, mais aussi de la Flandre et de Bruxelles, l'heure est grave !

Cela a été écrit et redit, « la Belgique est maintenant un marché "courant d'air" ouvert à tous les vents internationaux. Les décisions économiques sont prises à l'aune des seuls intérêts financiers et non pas en fonction de ceux des travailleurs ou du "pays", la Wallonie incluse a été vendue à l'étranger » et nos politiciens veulent encore nous faire croire être à la barre du «Paquebot Belgique» de l'économie, mensonges... !

Vont-ils pouvoir  vraiment faire quelque chose pour relancer l'économie et l'emploi après les plans Marshall 1. et 2. Vert, conformément à leurs gesticulations de partis et programmatiques dispendieuses reposant exclusivement sur les deniers publics de l'Etat, la fuite organisée des capitaux et de la fraude fiscale, mais des programmatiques combien insuffisantes aux yeux des citoyens et de leurs besoins?

Vont-ils redresser la situation et assurer un retour de la prospérité ?

Que peuvent-ils faire de mieux pour valoriser les atouts de la Wallonie ou quelles nouvelles innovations technologiques et manufacturières peuvent-ils envisager sans idée ?

Est-ce en définitive un problème de gouvernance en Wallonie et dans le pays?

Des questions qui seront posées ce mercredi à l'émission d'RTL+  qui parlera de l'état de la Wallonie et des responsabilités, mais d'autres intervenants comme Jean-François Kahn (journaliste et philosophe français, fondateur de l'hebdomadaire « Marianne » invité ce dimanche à Bruxelles au congrès du CDH à Tour et Taxis qui tente de « remettre l'humain au centre » comme je l'ai évoqué dans mon billet précédent) a déjà émis sa petite idée, non sur l'essor de la Wallonie ou de la Belgique en particulier, mais de la France et de l'Europe (c'est comparable pour la Wallonie) , digne héritière de la fameuse refondation du capitalisme que le G20 de Londres était censé, sous inspiration sarkozyenne, avoir initiée, donc de la France qui s'apprête à connaître le pire score de la droite UMP française ; la gauche pourrait, à l'issue du second tour français, rafler toutes les régions de France, imposant un échec pour le président Nicolas Sarkozy, une aubaine pour la gauche de Wallonie... !

Mais l'UE se range aux pieds de la mondialisation, la France et la Belgique aussi (tous les maux de l'Europe s'expliquent par la mondialisation et le manque de protectionnisme), prétextant que l'ouverture des frontières aura été un grand bienfait pour nos industries.

 Que du contraire, l'une des causes de la crise est liée à cette ouverture des frontières (un rapport du Ministère français de l'économie montre que l'ouverture des frontières est responsable de 45% des destructions d'emploi dans le secteur industriel, quelle étude belge pourrait corroborer ces dires à la veille de la Présidence Belge ?).

La Wallonie resterait donc très à gauche avec Di Rupo, le centriste socialiste, qui se muscle les biscoteaux en prévision de sa prochaine victoire, mais donc aussi de la non réponse à la crise automatiquement liée aux difficultés de l'Europe !

Pour Jean-François Khan, c'est surtout une question de changement de modèle de société, une réflexion sur la redéfinition de la place de l'humain dans la société comme semble vouloir l'immiter le CDH, plutôt qu'une question de socialisme, de communisme ou de libéralisme dont le néo-libéralisme que ce soit de Sarkozy ou du MR de Didier Reynders et la « Renaissance » Louis Michel ,

des partis qui en fait continuent les mêmes ravages sur l'homme et dans la même direction d'erreurs cruciales pour l'avenir de l'Europe dans la mondialisation, des partis qui poursuivent les mêmes pistes basées sur la spéculation financière et la préparation des prochaines bulles financières...je crois bien que Jean-François Khan ait raison, on ne peut plus suivre ces partis, car les gens veulent changer de modèle de société ; un autre choix entre un retour à l'homme et non à la barbarie de la terre, du sang, de la race, de la tribu ou du dieu des intégristes pour ne reprendre que les mots de sa réflexion précédente sur le sujet, sinon sans cette alternative de quitter l'argent des nantis, ça peut devenir tragique avec les errements de l'Etat indifférent et inopérant qui en constitue les premiers signes avant-coureur...!

Pourquoi les appeler les partis centristes (certes mous) ? Parce que pensant que la vérité est toujours au milieu, ils auront les solutions aux problèmes sociétaux, ils pensent jouer de concert (le consensus habituel du pacte social maintenant tout privilège aux riches spéculateurs, les grosses entreprises au détriment des travailleurs)les  enjeux des capitalistes ; malheureusement alors que tous les acquis sociaux sont progressivement dissouts, rabotés dans la crise économique, sans le remue ménage attendu des syndicats devant tant d'injustice sociale, qui laissent tout faire en concertation avec les politiques centristes pourtant honnies par l'opinion, tout en continuant à voter pour eux (les discussions des statuts des ouvriers-employés, les pensions, les conditions des licenciements et fermeture des entreprises, Opel, Carrefour et les délocalisations en chaîne, le maintien et jeu de dupes des intérêts notionnels au profit des entreprises les plus confortables, il faut les supprimer ou les maintenir pour attirer des investisseurs, maintenir l'emploi ,etc.)

C'est cela, la politique centriste de ces partis accrochés au pouvoir qui empêchent tout changement de modèle !

L'après crise n'est pas pour tout de suite et ce ne sont pas les indicateurs frileux de reprise qui vont ramener au beau-fixe l'état de la Wallonie, ni de la Flandre d'ailleurs, « l'Eldorado de la gauche PS et CDH » n'est donc pas pour demain, même si la politique ne peut solutionner tous les problèmes économiques, elle peut et doit participer à des choix importants et non poursuivre le démantèlement de notre économie comme ce fût le cas de nos fleurons belges, la Générale, Tirlemont, Côte-d'Or, CBR, Petrofina, etc.......dans le milieu des années 80 !

La réponse est donc malheureusement « NON », la déglingue de la Wallonie est bien assurée et encore bien pire à prévoir, à cause d'une politique centriste sans effet et sans conséquence sur les gens qui s'appauvrissent progressivement, car ces politiques PS-MR et CDH n'ont en réalité, comme on le constate chaque jour , rien changé au système qui a débouché sur la grande crise de septembre 2008, mais ont en outre tout aggravé parce que comme le rappelle l'article du blog de Jean-François Khan, ce système qui avait failli s'écrouler, les Etats (l'État Belge compris), hier maudits par les néolibéraux

(Didier Reynders et Louis Michel), l'avait sauvé d'une honteuse banqueroute en injectant dans ses rouages des masses himalayennes de liquidités (le cas de nos banques aussi), un déferlement de dépenses publiques, sans pour autant remettre en cause la finalité spéculative de sa logique.
« Ce que les nations empruntèrent, en un an, pour les financer, représente 100 fois ce que coûta, après-guerre, le plan Marshall. La dette souveraine mondiale atteint, aujourd'hui, 50 000 milliards de dollars ! Celle du G7, 30 000 milliards ! L'Everest multiplié par dix ! Sommes colossales, inimaginables qui - précisément parce que le G20 n'accoucha que d'une souris en celluloïd - se sont engouffré illico dans l'ensemble des bulles potentiellement offertes à la cupidité universelle pour les gonfler, presque toute en même temps, jusqu'à l'hystérie : actions, obligations, or, matières premières ».

Alors comprenez que malgré ces dépenses himalayennes et également en Belgique, rien n'a changé, ni reprise, ni création d'entreprises, ni emploi en perspectives, comment voulez-vous que les partis PS-MR et CDH redressent la situation qu'ils ont encouragée eux-mêmes ou donnent les nouvelles directions à l'après crise qui en attend de pires pour sortir de l'endettement public et des nouveaux krachs financiers, l'élastique n'est pas extensible à l'infini...un moment donné, il y a irrémédiablement rupture, alors malheureusement la poursuite de la déglingue de la Wallonie, de Bruxelles et de la Flandre ne peuvent que rentrer dans le raisonnement du français Jean-François Khan !

Le nationalisme économique n'existe pas (ou plus) en Belgique ; il s'est délité au même rythme que la Belgique s'est régionalisée. Pour qu'il y ait un nationalisme économique, il faut au préalable que la nation existe. Et aujourd'hui, il n'y a pas que les députés britanniques europhobes qui doutent que la "nation belge" existe, c'est de cela que nos politiciens doivent discuter, mais il est trop tard avec ces partis en désaccord total avec l'opinion.

Il faut donc un autre système, à commencer politique...et là, ce n'est pas trop tard, les élections approches, il faudra nettoyer "les écuries d'Augias" de ces irrégularités et nuisances au système plus idéal à mettre en place et faire le vide de tous ces sinistres politiciens malhonnêtes et sans envergure aucune pour tout le pays !

L'avenir du pays sera un et axé sur le renouveau du nationalisme économique, au diable les discussions de "Clochemerle", sinon la Belgique continuera à s'enfoncer, à décliner dans la barbarie, dont les intégrismes de dieu sont déjà à nos portes, loin du retour sur l'humain libre, le retour de l'homme-esclave en devenir... !