Comme l'explique un article de Sophie Verney-Caillat sur Rue89, l'engagement très marqué du gouvernement britannique aux côtés des écologistes lui vaut des critiques nombreuses. Ainsi, le gouvernement de Gordon Brown fait sien les discours les plus militants et a financé, sur fonds publics, un clip de propagande, dont les paroles sont pour le moins engagées :
« Il était une fois un pays où le climat était très très bizarre. Il y avait des terribles vagues de chaleur par endroits, des tempêtes et des inondations… Les scientifiques disaient que c'était dû à un excès de CO2… Les adultes découvrirent que s'ils émettaient moins de CO2, peut-être qu'ils sauveraient la terre.
La petite fille : Est-ce que ça finit bien ?
Le père : Ça dépend de nous… »
Mais, alors qu'au Royaume-Uni comme dans toute l'Europe la vulgate écologiste a de moins en moins d'adeptes (seul un britannique sur cinq croit que le réchauffement est d'origine humaine), la pression populaire pourrait obliger le gouvernement britannique à retirer cette campagne, qui a couté la bagatelle de 6,6 millions € dans un pays où le déficit public dépasse les 10% du PIB.
Comme le souligne Rue89, « une double enquête publique vient d'être ouverte, à la suite de plaintes de « climato-sceptiques » contre cette campagne du ministère britannique de l'Energie et du Changement climatique, titrée « Act on CO2 » (« Agir contre le CO2 ») et jugée trop partisane ».
Et d'ajouter que« L'Ofcom, autorité régulatrice des médias, équivalent britannique du CSA, a reçu plus de 700 plaintes au sujet de cette publicité jugée « politique ». Une enquête est en cours pour savoir si la campagne est effectivement de l'ordre du message politique. « Elle pourrait durer des semaines ou des mois », précise à Rue89 l'Ofcom. »
Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble