Au bout de trente mois d'un règne absolu, les Français semblent ouvrir les yeux sur celui qu'ils ont élu. Tout arrive !
Ils se rendent enfin compte que non seulement la plupart des promesses faites par ce Monarque d'opérette n'ont pas été tenues, mais que les décisions prises sont néfastes pour le pays.
Nous avons eu droit à pléthore de discours mécaniques, de leçons de morale, d'insultes, de coups de mentons ou d'épaules et autres engueulades permanentes, nous avons assisté aux déplacements dans le pays et à l'étranger où, grâce à aux caméras disciplinées et aux services d'ordres démesurés il essaye vainement de faire croire qu'il est l'indispensable homme de la situation.
Au fil des mois, nous avons observé sa complaisance sans faille face au pouvoir de la finance, sa suffisance, sa vulgarité, son sans gêne, son irrespect à l'encontre de personnes mutées ou déchues au gré de sa volonté, son népotisme et ses faveurs envers ses affidés, et même sa haine surréaliste vis à vis d'un membre de son propre camp.
Depuis trente mois, nous assistons sans broncher au délabrement du pays
- à la destruction méticuleuse de la cohésion sociale
- à des annonces fumigènes quasi quotidiennes
- à des déclarations ou il dit tout et son contraire
- au démantèlement systématique des services publics (hôpitaux, justice, sécu, emploi, police, école, services publics...)
- à l'affaiblissement et au mépris total des principes républicains
- à la marche forcée vers une Europe antidémocratique
- à la distillation permanente de peurs diverses dans les esprits
- à des tentative de népotisme
- à la casse des services publics au profit des "profits"
- à une agitation stérile face à une crise par ailleurs très bien venue pour justifier ses erreurs
- à la protection systématique des plus riches au détriment des plus démunis
- à une société d'inégalités d'injustice et de passes droits
- à l'arrivisme érigé en modèle idéologique
- au règne du tout pognon
- à la privatisation des profits et à la socialisation des pertes
- à des réformes dans tous les sens sans boussole et souvent sans suite
- au maintien des niches fiscales
- à la flambée de la dette
- à l'explosion du chômage
- à des déficits budgétaires et sociaux sans précédents
- à des cadeaux pour les plus fortunés financés par des ponctions grandissantes sur les plus démunis...
- à de plus en plus de privation de liberté
- à une lente érosion de notre démocratie
On a assisté à une remise au pas dans chaque ministère et grande administration ou il a nommé des dirigeants obéissants, au bradage de grades sociétés appartenant à l'État, à l'accélération de la désindustrialisation des régions, à la fermeture ou à la délocalisation d'entreprises soumises aux dictats des actionnaires.
Où va-t-on ? Et combien de temps encore allons nous supporter cette arme de destruction massive sans réagir ?
Où nous allons, nous le savons et nous y sommes déjà ! La faillite, la décadence, la disparition inéluctable d'une nation ou il faisait bon vivre pour un état quelconque au sein d'une entité - l'Europe - devenue fort douteuse ?
The Lynx