Tandis que son allié, l'Iran, croule sous la pression occidentale à cause de sa course au nucléaire, la Syrie vient d'annoncer, à Paris, son souhait de vouloir développer cette énergie à des fins civiles. Raison avancée : la demande croissante d'électricité de sa population. Pour faire face à la croissance démographique, Damas a besoin "de considérer des sources alternatives d'énergie, y compris l'énergie nucléaire", a fait savoir, aujourd'hui, Faysal Mekdad, le vice-ministre syrien des affaires étrangères au cours d'une conférence ministérielle internationale à Paris sur l'accès au nucléaire civil. Un peu plus tôt, le ministre israélien des Infrastructures, Uzi Landau, avait émis le souhait de construire une centrale nucléaire dans le désert du Negev en collaboration avec ses voisins arabes.