Et qui seront-ils exactement ? Simple, « de jeunes retraités de l'Éducation nationale, des étudiants qualifiés ou adultes diplômés ». Et le tout pour pallier l'absence de professeurs remplaçants titulaires, trop coûteux pour l'État, probablement. Mais une évidence s'impose dans le discours du ministre : « C'est devant les élèves qu'on apprend le mieux à enseigner ! » Aussi ces recrues de la dernière minute auront pour mission d'attendre sagement qu'un établissement les contacte pour un remplacement soudain et imprévu.
Et puisque dans les hôpitaux, on a affaire à des internes, qui sont des étudiants, il suffit donc de généraliser la chose à l'Éducation nationale. Pour ce faire, les chefs d'établissement auront la possibilité de mandater quelqu'un, interlocuteur dédié, pour s'occuper à temps plein des remplacements. Là encore, un étudiant, peut-être ?
La Peep avait déjà fait part de ses commentaires sur les absences de profs, mais le SNUIPP-FSU, fait également valoir sa voix. « Remplacer au pied levé un enseignant dans une classe de maternelle ou de CM2 ne s'improvise pas : cela demande connaissance des niveaux, de la gestion d'une classe et professionnalisme. La réussite des élèves ne peut s'accommoder de bricolages aussi irresponsables », estime le syndicat.
Dans tous les cas, l'enseignement prend clairement la bonne voie. La voie économique...