Sur l’invitation de Florian et Jérôme de Cinefriends, j’ai fait partie des quelques chanceux à participer il y a quelques semaines à une expérience très enrichissante, une visite sur le tournage d’un long-métrage.
Depuis le temps que j’en rêvais, c’est à présent chose faite. Il est 18h lorsque j’arrive devant le restaurant Le Grand Véfour dans le 1er, point de ralliement de la soirée. Armature métallique, spotlight puissants (pour un néophyte comme moi), des câbles, du monde qui s’agite, pas de doute, c’est ici que l’action se passe. J’y retrouve donc mes amis bloggers (Sandra nous raconte également cette étonnante soirée dans son article ici) qui y bravaient déjà le froid.
A 18h, c’est donc l’heure de l’installation. Nous sommes présentés tour à tour aux différents membres de l’équipe du film ce qui nous permet d’entrer facilement dans la scène qui se prépare sous nos yeux. Une visite guidée à la bonne franquette par la personne en charge du making-of. Beaucoup de monde, beaucoup de métiers différents travaillant telle une fourmilière bien réglée. Nous nous faisons petits…
Rapide pitch du film :
David Pelame est un père de famille respectable mais que sa vie monotone ennuie profondément. Un jour il découvre une valise de cocaïne et voit dans ce trésor l'occasion de relancer sa vie.
Nous croisons tour à tour les différentes personnes de l’équipe, du réalisateur Alexandre Coffre au perchman, régisseur, vigile. Chaque métier est expliqué, chaque action détaillée. Il est toujours assez étrange dé découvrir la tension de pré-tournage, l’installation toujours importante pour au final, une scène d’à peine quelques minutes. En l’occurrence, il s’agissait d’une scène clé du film qui pour des raisons organisationnelle fut tournée à la fin (c’était l’avant dernier jour de tournage).
Préparation minutieuse des miroirs (pour limiter les reflets), installation du rail de la caméra, mise en place des éclairages tout y est comme sur les livres sauf cette fois, c’est nous, petits blogueurs qui assistons à ce spectacle étonnant.
A peine une heure après notre arrivée, nous apercevons une silhouette
massive entrer dans la salle. François Damiens, rasé de près, presque
méconnaissable tant sa barbe mal taillée faisait parti intégrante de
son personnage. Sur Des Rails représente pour Damiens son premier rôle
principal au cinéma, lui plutôt d’ordinaire catalogué comme le second
rôle Belge bien marrant, un brin salace.
Encore une fois, depuis que
j’ai vu l’Arnacoeur (que je vous recommande dès le 17 mars prochain),
je le regarde sous un autre angle puisqu’avec le recul, c’est
bien Damiens qui permet à ce dernier film d’être la réussite qu'il est.
Il lui suffit de quelques minutes, d’à peine une situation pour la
transformer en véritable bombe comique fonctionnant à chaque fois.
Connu pour être un relativement bon improvisateur, François Damiens a
réussi à nous faire vivre une situation relativement improbable, que
celle de quitter le plateau pour aller boire une mousse avec nous autre
spectateurs de ce tournage.
Un court instant mémorable (voir la vidéo ci-dessous)
qui ne se concrétisa pas, une personne de l’équipe ayant usé
d’arguments convaincants pour qu’il rejoigne les préparatifs de la
scène. Tant pis, ca sera pour nous l’occasion quand même de bavarder
avec Yann Zenou, producteur du film mais également producteur de
L’Arnacoeur. Une rencontre intéressante, osée si j’ose dire puisque les
premières critiques du film n’étaient, à ce moment là en tout cas, par
forcément très réjouissantes.
Une petite mousse?
envoyé par LesNouveauxCinephiles. - Regardez des web séries et des films.
20h, il faut bien rentrer chez soi (la température nous a un peu poussé il faut bien le dire). Plein de bons souvenirs même si nous n’avons pas pu assister aux séquences de tournages directement en raison de l’exigüité de la pièce.
Le film devrait sortir au mieux fin 2010, sinon premier trimestre 2011.
A quand le prochain tournage, j’en redemande !
Pour voir les autres photos, c'est après ! Enjoy