Il y a des jours où on se réveille d’un bon pied, un grand sourire aux lèvres et une envie féroce d’attaquer une nouvelle semaine de travail dans la bonne humeur. Ce n’est pas si fréquent que ça,
surtout que lorsque sonne le réveil le lundi matin, on a une seule envie, dormir, prolonger un week end qui n’a pas été assez reposant.
Mais voilà que les embouteillages gomment rapidement le sourire avant que le travail des autres qu’on doit rattraper parce que « ces autres » sont en congé depuis le vendredi. Pour finir la journée de la femme qui marque par ses évènements l’énorme fossé au désavantage des femmes, à la maison, dans la rue, au volant de la voiture et surtout au travail.
Dix minutes dans mon bureau, porte fermée à clé. Au diable tous. J’ai besoin d’un bon bol de respiration pour ne pas éclabousser ce micro cosmos de ma colère, pourtant exceptionnelle.
Assise confortablement, les yeux fermés, je me concentre sur une image positive, pour me détendre.
J’expire progressivement et complètement comme pour vider mes poumons de tout l’air qu’ils contiennent (et avec l’air ce sont les ondes négatives qui quittent mon corps), et je laisse l’air pénétrer de lui-même, doucement, lentement, sans effort, chargé d’ondes positives.
Je me concentre sur l’acte respiratoire : le mouvement du ventre, du diaphragme, des côtes qui bougent, du thorax, des poumons qui se remplissent d’air et se vident.